Max Dominique, Du conte et de l’audience – Boutures 2.1

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Réflexions
vol. 2, nº 1, pages 37-40

(Conférence de Max Dominique de 2001 [1])

Si abondante est la production haïtienne de récits brefs qu’il s’avère difficile d’y opérer un classement. L’étonnante diversité des thèmes risque d’enliser le chercheur dans un lacis de répétitions ou d’incohérences ; les distinctions entre sous-genre qu’indiqueraient nos traditions orales sont-elles encore opératoires ? Peut-on, en notre époque d’universel soupçon, tracer une ligne nette entre le conte et la nouvelle ? [2] Nos écrivains s’empressent de spécifier la réponse qu’ils donnent à l’invitation jadis de Price-Mars : ainsi le recueil d’Edwidge Danticat s’intitule-t-il Krik ? Krak !, selon l’ouverture traditionnelle des contes ; Félix Morisseau-Leroy sous-titre ses recueils « Kont kréyol », Les Blancs de mémoire et Leurs jupons dépassent de George Anglade sont qualifiés de « lodyans » par l’auteur (sous-titre et métatexte d’accompagnement dans les prologues et épilogue). [3]

La problématique que je tente ici d’ouvrir s’inspire du débat rapporté par André Jolles dans son maitre-livre, Formes Simples, entre Jacob Grimm et Arnim von Arnim, conteur allemands du XIXe siècle. [4] S’ils reconnaissent qu’une « fidélité mathématique » de la forme actualisée ou savante à la forme simple du conte, telle que la livre la tradition orale, reste impossible, l’innovation ne doit-elle pas s’inscrire en continuité, ou du moins dans le respect de cette forme simple ? On pourrait ainsi parler de réussite du conte de Morisseau-Leroy, alors que les audiences d’Anglade révéleraient une usurpation du genre !

Une réussite : « éminans » de Morisseau-Leroy

L’œuvre de Morisseau-Leroy me parait inégale : Diacoute l forme le joyau initial, mais les autres recueils en dégradent progressivement l’élan et l’impact ; le théâtre s’épanouira bien plus tard, dans les pièces trop peu connues, Pèp la et Moun fou, mais la tentative d’écriture romanesque ne convainc guère. Le sommet de l’œuvre est atteint par les kont kreyòl, Villbonè, en vers, puis Ravinodyab.

Pour en montrer la valeur, et comment ces récits méritent d’être appelés des contes, lisons ensemble le petit conte spéculaire, inséré dans le conte « Eminans ». Il offre l’avantage d’une mise en abyme du conte, sinon de l’ensemble du recueil, dont on tirera des exemples épars. Il ne se contente pas de refléter le conte en creux, en profondeur, et d’en renvoyer l’image, il lui donne sens, il interprète. Ainsi donc, il réfléchit l’ensemble en miroir, et élabore une réflexion sur le conte et ses structures. Voyons plutôt :

« On pil timoun chita sou sab la. Maryeta ap chante pou yo ak pi bèl vwa l. M sote. Maryeta di m :

– Timoun yo t ap tann ou leve pou tire kont pou yo.

M di yo :

– Men wi. M a tire kont pou nou. Men nou prese. M ap tire yon sèl kont kout pou nou. Nou va tounen yon lòt jou nou pa prese. Men jodi a se pou n ale. Nou dòmi twò lontan. Kont la se jan nou vin isit la. Nou sot lewn, lwen , nan kalfou kote lanmò ak lavi kontre. Nan kalfou sa a, fènwè kon lank. Nan pwen lanmè pou nou benyen. N abitye benyen nan lanmè. Nou renmen solèy. Nou rèmnè lalin. Nou pa ka rete san dlo, san solèy. Nous ove. Nou pran on bato, nou vin benyen isit la. N a di papa n ak manman n mési pou lanmè yo a. Nou wè bato sa a k prale a, se li nou pral pran pou n al lakay nou. Mèsi, mèsi anpil.

Timoun fou pou kont la. Y opa sezi wè m toutouni. Youn ladan yo mande n :

– Nou se Adana k Ev ? »

Dégageons de cet extrait les considérations suivantes :

    1. Le conte nous présente un univers tragique, le carrefour où s’enchevêtrent vie et mort : Eminans et sa fiancée Maryeta, en pleine construction du bonheur, sont arrêtés, torturés et traqués pour délit d’alphabétisation en vue de maitriser leur environnement – Maryeta est enseignante et lit des journaux. Selon la morale naïve du conte qui s’appuie sur une éthique de l’événement, il s’agit d’une injustice flagrante. Elle décrit l’enfermement d’un peuple cerné par la nuit de la mort : « nan pwen solèy, nan pwen lalin. Nan pwen zetwal ».
    2. « Le conte est une forme d’art où s’unissent et peuvent être satisfaits ensemble… ces deux penchants au merveilleux et l’amour du vrai et du naturel… le merveilleux ici devient naturel » (Jolles 82).

Le peuple haïtien refuse l’univers d’enfermement (prison, île) : « Nou pa ka rete san dlo san solèy ». La mer ouvre un horizon de liberté : « Nous ove. Nou pran on bato. » Pour cette quête de salut, nos héros s’aident des armes de la vie quotidienne : les savoir-faire d’Eminans portefaix, cultivateur, pécheur, maçon, sont traversés du désir d’écriture vivifié par la puissance de l’amour. Ce sont surtout les armes de l’art qui opèrent la libération : Eminans tire des contes, Maryeta chante, il s’agit bien d’un conte chanté. Ailleurs, dans « Sen jan » (kont chante danse), la danse s’alliera au chant pour renverser l’ordre des choses, danses rituelles, danse des yeux de la jeune initiée, danse de la nage ! Par le chant, les mots acquièrent une efficacité pragmatique, comme le montre le dialogue des amoureux en prison, scandé de chants vodou, et qui s’articule en trois temps : la situation dramatique d’Ezili perdue en mer invite à la vigilance. L’invocation implicite des loas guerriers produit un appel au sursaut. La décision de partir obéit au souffle de Loko et d’Ayizan ! La participation des prisonniers à cette geste, comme celle des enfants dans le petit conte « Timoun fou pou kont la » relèvent d’un même imaginaire collectif.

  1. L’univers qui surgit de cette expérience s’anime de la force d’une utopie concrète : univers neuf, qui suscite louanges et gratitude, où les éléments, soleil, sable et mer, perlent les corps d’eau et de lumière, irradient leur beauté… Nous voici projetés dans un hors-lieu, que va signifier l’errance ultérieure, et que magnifiera le conte « Ri Potchanm », sous la fissure du glacis, sous l’eau, sous terre. Ces lieux magiques nous transportent hors du temps historique. L’utopie concrète rejoint le mythe paradisiaque d’un récit de la création. (« Nou se Adana k Ev »), que narrait déjà le premier conte, Ravinodyab : univers d’avant la faute, virginal…
  2. Mais le récit est aussitôt relancé. Car, si le merveilleux est naturel, si la sortie de prison s’explique sana l’intervention des loas, l’imaginaire collectif reste ambigu, comme le signale l’insertion d’un second récit parallèle, celui du gendarme. Ainsi donc le même imaginaire est partagé par l’ennemi qu’il faut à nouveau fuir éperdument, errance et même folie saisonnière. À ce nouveau carrefour de la vie et de la mort, le héros aura compris qu’il faut poursuivre le combat par l’écriture : « tout ekriven tier kont », et Eminans signe de son nom le conte qu’il vient de narrer. Ouvert sur de nouveaux combats, le récit peut s’achever en boucle !
  3. Ce rapport de l’écriture à la parole et au chant, puisqu’il s’agit d’un conte chanté, nous montre qu’il faut chercher l’oralité non point tant à la source qu’au terme du récit. On pourra alors parler du phrasé morisellien : sa petite phrase court, vole, chante, et dans au rythme multiple des anaphores ou d’alexandrins cassés en trimètres romantiques. À ce titre, comme Joyce auquel il emprunte la technique du monologue intérieur dans un passage du conte « Lamizé » (pp. 92-93), Morisseau est un écrivain de l’oral. « L’oralité est le mode de signifier où le sujet rythme, c’est-à-dire subjective au maximum sa parole. Le rythme et la prosodie y font ce que la physique et la gestuelle font dans la parole parlée. Ils sont ce que le langage écrit peut porter du corps, de caporalisation dans son organisation écrite. » [5]

L’écriture des kont kreyòl innove en continuité avec la forme simple du conte. Sa modernité va plus lion que le conte en vers. Vilboné, qui reste partagé en trois nuits et reprend les formes rituelles. « Eminans » met en question l’ambigüité d’un imaginaire partagé avec les oppresseurs, et ne craint pas de contester le rituel du conte, sa clôture à la fois émerveillée et envoutée dans le temps cyclique du mythe. Le héros va lier le conte à l’écriture pour faire avancer l’histoire : « M ap ekri kont gran jounen. Lannuit m a ekri yo pu m pibliye nan journal pou tout mounki konn li, li ». Le conte transcrit ainsi au cœur des luttes populaires la « fureur de vaincre » d’un écrivain « sans littérature ». [6]

Comme l’a montré le commentaire du petit conte, la forme simple du conte est respectée dans ses structures fondamentales. Assurément l’écrivain, Morisseau-Leroy, n’en est ni le héros, ni le narrateur. La distance permet d’entamer un dialogue avec les auditeurs : enfants du petit conte inséré, prisonniers de l’ile, et nous lecteurs auxquels la question initiale et la conclusion en boucle laissent entrevoir un espace à la fois clos et merveilleusement ouvert.

L’audience d’Anglade : une usurpation d’audience !

Les audiences d’Anglade nous font-elles savourer une telle réussite, un tel bonheur d’écriture, innovant dans la ligne d’une forme simple ? Certes notre célèbre géographe devenu écrivain avoue éprouver « un grand goût des mots ». On le voit au soin attaché à construire ses phrases. La recherche de l’éclat, du panache (n’est pas pourtant Chateaubriand qui veut), surtout du mordant et du piquant, du trait d’esprit à travers litotes, anacoluthes, double sens des mots, ironie, constelle le texte, en assure le brio et nous offre parfois des récits alertes et bien troussés, pétillants de saillie, comme « le petit curé du pont de Léon » (IV 4). [7] La composition est souvent duelle et accumule les digressions : une histoire ouvre ou accueille par insertion une autre, procédé qui n’est pas toujours bien venu, les liens des récits étant forts distendus ou les digressions trop nombreuses. La sinuosité de l’écriture veut-elle signifier la complexité du réel ? En tous cas avouons-le, on ne rit pas à gorge déployée comme chez Justin Lhérisson ou Maurice Sixto, on s’ennuie même parfois. L’écrivain vise plutôt le clin d’œil complice, et son effort atteint rarement un sourire amusé…

Cherchant à m’expliquer ces promesses et cette claudication, je tombe sur un livre ancien, intitulé Bakoulou, audience folklorique d’André Chevalier et Luc Grimard, couronné par l’exposition Universelle de Port-au-Prince et paru en 1950. Le héros, ou anti-héros est un parvenu comme chez Lhérisson, mais sans dignité. Eliezer Pitite caille n’est pas dénué de noblesse devant les facéties et l’ignominie du pouvoir. Ce bakoulou porte bien flambant le nom d’un audacieux de la faune politique, prêt à toutes combinaisons et magouilles.

L’intention et avouée dès l’avertissement initial : « cette audience folklorique tache à combattre les dénigreurs de notre pays et… tous les exploiteurs du vaudou ridicule et souvent odieux, de même la question raciale, absolument inadmissible dans ce pays, berceau du plus pur américanisme ». De fait, d’une part, le récit se lance dans une diatribe contre un vaudou caricaturé à l’extrême. Sans doute, on veillera à le situer à son époque, après la campagne des rejetés, et on n’oubliera pas que Grimard fut directeur du journal catholique La Phalange. La violence de cette attaque parait cependant indigne du poète patriotique à la flûte enchantée, léger et serein, ici emporté par préjugés et passions. Faut-il rappeler, d’autre part, que le noirisme ne va pas seul, sans le mulâtrisme ? Il est trop facile de dénoncer l’odieux de ce racisme là, sans critiquer conjointement son envers, comme l’ont fait avec courage Thoby-Marcellin et Marie Chauvet : les deux faces du racisme haïtien sont inséparables et similaires. Ceci vaut aussi pour certaines audiences d’Anglade (III 6, III II), qui joue le chatoiement des couleurs. En tous cas, la visée du texte nous montre comment peut être usurpée la forme populaire de l’audience, détournée de sa gratuite fantaisie et liberté : ce qui se joue là, c’est une défense et illustration de l’idéologie sous Magloire des classes dominantes en fête, des couleurs réconciliées…

Maximilien Laroche, à maintes reprises, distingue l’audience du conte : là où le conteur suit une ligne sévère, rigide et contraignante, l’audiencier, librement et adroitement, par détours et pointes, ne craint pas d’antagoniser son public et sa société. [8] Anglade assurément use de cette liberté-là, mais son texte est gonflé d’une hypertrophie du moi, qui détache la forme simple de sa naturelle aisance de liberté.

D’abord le cadre conventionnel disparaît au profit d’un je omniprésent : plus de distance, qui assurerait la véracité ou crédibilité du récit. Chez Lhérisson, Golimin narrateur était doublé d’un super narrateur, puisqu’il s’agit d’un récit rapporté. Les auteurs de Bakoulou n’étant ni narrateurs, ni héros, les personnages, Charpentier ou Lionnel pouvaient apporter une diversité de regards, de points de vue. Le « je » chez Anglade est à la fois audiencier, parfois héros, toujours témoin ou observateur tapi dans la trame même du récit. Tout est perçu de son unique point de vue. S’agit-il alors d’une autobiographie déguisée ? Quina offre un récit d’apprentissage où le jeune provincial, parmi aventures et fantasmes religieux et animaliers, apprend la parole double, le mentir vrai, apprend à parler en écho et se découvre donc une vocation à la fiction (I 3, I 6). L’itinéraire de l’adolescence et l’âge adulte, de l’expérience douloureuse de la prison à Port-aux-Morts (Port-au-Prince) conduit à l’exil (Montréal/Nedgé). Les retours en terre natale montrent le ministre lavalassien des Travaux Publics caressant le rêve d’une terre promise. La quête du passé cherche à combler les trous d’une mémoire défaillante. La parole du « je » n’est en fait adossée à aucun « yo », les audienciers de son époque par exemple (IV 16). Sitôt évoqués, ceux-ci sont vite abolis par une parole « savante » (I 2).

Je tiens ici à redire mon admiration des travaux scientifiques du géographe brillant et inventif qui produisit L’espace haïtien ou l’Atlas. Ces livres, entre autres, nous libère d’une vision duelle de la société haïtienne, en soulignant la complexité des « réseaux d’exploitation », auxquels s’opposent les « noyaux de résistance ». S’il s’agit maintenant de combler les blancs de mémoire et les tiretés de l’Histoire, de passer de l’espace haïtien aux espaces des Haïtiens (province, capitale et diaspora), ce didactisme pesant, cette mise en avant du « nèg save », des idées de l’homme de pensée ou/et de l’homme politique impose la lourdeur d’une thèse au concret de la vie et à la souveraine liberté de l’écriture. Faisons exception du récit intitulé « La lumière et le bout du tunnel » (IV II), où l’optimisme tonifiant de l’auteur parvient à rassembler en faisceaux ses idées-force, sur un ton d’allégresse, de confiance en l’avenir, digne d’un authentique écrivain…

Enfin, il faut se demander si l’œuvre, par compensation, ne permet pas des règlements de compte avec des adversaires précis. Dans l’épilogue final, l’auteur ne nous-invite t-il pas à repérer ses cibles ? : « ici c’est l’histoire racontée qui n’a jamais eu lieu, mais leur ressemblance de personnes ne sont pas tout à fait innocentes » (Leurs jupons… p.200). Lisons donc les audiences comme une œuvre à clés, quand bien même les histoires seraient fictionnelles…

Karl Levêque appelait Anglade un colporteur de zen politique bien que notre écrivain dénonce le zen et la rumeur contre une « arme des bourgeoisies grande, moyenne et petite » (IV 6), l’évocation de notre ami mort, comme incidemment et au milieu de louanges feintes, déploie cet art du kout lang : ce règlement de compte posthume est assurément indigne d’Anglade (III 2) !

Mais l’ironie, doublée de méchanceté, n’est pas la satire, qui frappe frontalement, de plein fouet. Comme le signale Jolles, parlant du trait d’esprit : « après s’être vu en face de l’objet de sa moquerie et avoir espéré le dénouer sans compassion, l’auteur finit par voir à quel point il lui est proche, à quel point ses coups l’atteignent lui-même ». [9] Il est toujours possible de parodier les « lodyans » d’Anglade, de lui retourner ses traits, en s’appuyant sur ses attaches au pouvoir lavalassien, sur ses contradictions et son univers imaginaire. Voici, en guise de conclusion, trois exemples de parodies :

  1. Malgré les choix écologistes de notre écrivain, on trouve peu d’arbres dans les audiences, sinon le bel amandier ou le manguier de Grann Nanna. Par contre, le bestiaire nombreux invite à parler d’obsessions animalières ; bestiaire à la fois inquiétant, sinon menaçant (crabes, caïmans, requins, chiens, chats, et rats) et séduisant (bourrique, tortues abeilles, wanga négès)… dans la jungle d’Haïti, un chen manje chen général, notre héros se métamorphose en chat pour griffer l’adversaire. Au risque de se voir botter le cul et de faire appel à quelque société protectrice des hommes-chats !
  2. Les chefs lavalas, et spécialement le leader, ne sont jamais ciblés directement. Ils campent toujours parmi leur entourage ou confrontés aux opposants, dans l’ivresse du pouvoir absolu et la crainte des coups d’Etat faux ou vrais. L hantise qui parcourt le texte de ministères trop courts et instables, sinon de primature, cache mal le désir lancinant de l’homme de pensée d’être rappelé à de hauts niveaux. Souhaitons-lui la liberté de parole de ce prêtre de haute stature, Antoine Adrien, qui lance avec désinvolture leurs vérités à la bande des quatre ! Cela lui éviterait un nouveau départ précipité, ou la mise en place d’une autre ligne téléphonique, ou du moins l’aiderait à ne pas marcher au pas comme l’hebdomadaire de Marcus, et devenir quelque peu musicien-palais
  3. Grâce au zen de prétendus adversaires, dont Hervé Denis, homme de théâtre et redoutable rival en primature, Frankétienne a pu être écarté du Nobel en littérature. Reste le nouvel écrivain, admirable paon, qui réunit en lui comme jadis Firmin, Roumain, ou Alexis, l’homme de lettres, de sciences et de pratique politique. Devinez qui…

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Notes:

1. Participation à un panel « De l’audience à la lodyans », présidé par le professeur Joseph Ferdinand, lors du 13e congrès annuel de la HSA (Haitian Studies Association) à St Michael’s College, Vermont. [retour au texte]

2. Cf. Jean-Pierre AUBRIT : Le conte et la nouvelle, Armand Colin, Paris, 1997. [retour au texte]

3. Edwidge DANTICAT : Krik? Krak! Soho Press Inc, New York, 1995, Pygmalion, Paris, 1996.
Félix MORISSEAU-LEROY : Kont Kreyòl, Ed. J.Y. Urfié, Le Natal, Port-au-Prince 2001 (regroupe Ravinodyab, 1983 et Vilbonè, 1982).
Georges ANGLADE : Les blancs de mémoire, lodyans, Boréal, Montréal, 1999.
Leurs jupons dépassent, lodyans, Bibliothèque haïtienne, Cidihca, Montréal, 2000. [retour au texte]

4. André JOLLES : Formes simples, Verlag, Tubingen, 1930; Seul, Paris, 1972 (traduction française). [retour au texte]

5. Gérard DESSONS et Henri MESCHONNIC, Traité du rythme. Dunod, Paris, 1998, p. 46. [retour au texte]

6. Étincelles No 7, novembre-décembre 1983. Interview de F.M-L, par Edgard J.S. Gousse. [retour au texte]

7. Je cite les audiences selon l’ordre de regroupement de l’écrivain., Leurs jupons, pp. 204-205. [retour au texte]

8. Maximilien LAROCHE : L’image comme écho, Éd. Nouvelle Optique, Montréal, 1978, pp. 21-27. [retour au texte]

9. Jolles, op. cit. [retour au texte]

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mis en ligne : 29 mai 2009 ; mis à jour : 30 décembre 2020