Arlette Peirano

Arlette Peirano, photo D.R., Nouméa, 2005

photo D.R., Nouméa, 2005

Romancière, Arlette Peirano naît à Agen dans le Lot-et-Garonne (France) le 19 mars 1951. De souche réunionnaise, son enfance se passe entre la France, où sa famille garde de fortes attaches, et les différents pays où son père, alors militaire de carrière, est successivement muté : en Afrique (le Sénégal, la République centrafricaine, Madagascar) puis en Océanie (la Polynésie française).

En 1970, elle épouse un Marseillais rencontré à Tahiti. Un an plus tard, en 1971, elle s’installe à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, où naissent deux garçons et où elle demeure toujours aujourd’hui. Lorsqu’elle s’en absente, c’est pour rendre visite à sa famille, très présente en Métropole, ou continuer de découvrir la grande région Pacifique dont elle apprécie toute la diversité : Australie, Nouvelle-Zélande et Fidji notamment, où l’un de ses frères demeure.

L’écriture est un désir ancien qu’elle n’écoutera pas immédiatement. Speakerine durant quelques temps sur les antennes calédoniennes, Arlette Peirano vit l’essentiel de son parcours professionnel dans les télécommunications. D’abord secrétaire, elle reprend en 1985, par correspondance et en cours du soir, des études de droit et occupe aujourd’hui des fonctions d’attachée de direction à France Câbles et Radio, filiale de France Télécom.

Il faudra attendre 1999 pour que soit publié son premier roman, L’Ensorceleuse des étoiles, qu’elle auto-édite en créant Pearl édition. Le livre, qui affiche très franchement sa veine romanesque où exotisme et histoires d’amour se combinent sur la toile de fond de multiples quêtes identitaires, trouve rapidement son public.

Encouragée par ce succès, son auteure s’inscrit depuis durablement dans la voie d’un roman qu’elle conçoit comme « une fiction moderne, de style plutôt local », dans une « veine exotique » où elle entend combiner imagination et matériaux apportés par le quotidien de sa vie insulaire.

Deux motivations conditionnent, précise-t-elle, son engagement dans l’écriture : « Offrir de belles histoires aux lecteurs », mais également « laisser une trace » à l’intention de ses enfants et petits-enfants.

Arlette Peirano est membre de l’Association des Écrivains de la Nouvelle-Calédonie.


Oeuvres principales:

Romans:

  • L’Ensorceleuse des étoiles. Nouméa: Pearl édition, 1999.
  • Kanak blanc. Nouméa: Pearl édition, 2001.
  • Tabou suprême. Nouméa: Pearl édition, 2002.
  • Métis de toi. Nouméa: Pearl édition, 2003.
  • Le Gardien de l’île noire. Nouméa: Pearl édition, 2005.

Liens:

extraits des romans d’Arlette Peirano sur Île en île:

ailleurs sur le web :

  • Pearl édition, site officiel de l’auteur: extraits, articles, interviews.

Retour:

dossier Arlette Peirano préparé par Anne Bihan

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mis en ligne : 1 mai 2005 ; mis à jour : 27 novembre 2015