Jean Mariotti

Jean Mariotti, photo © Association des Amis de Jean Mariotti

photo © Association des Amis de Jean Mariotti

« Je suis né en Nouvelle-Calédonie, c’est exact, et j’y ai passé mon enfance et ma première jeunesse. Mais mon père était corse et ma mère italienne. […] Si j’avais du sang noir, je le dirais sans orgueil ou fausse honte. Mais cela n’est pas. D’ailleurs, plus je vieillis, plus je me sens corse, et la légende ancestrale, pour moi, serait la légende gréco-latine (n’oubliez pas les colonies grecques de Corse).

Je dois sans doute beaucoup à la Nouvelle-Calédonie et à la race qui l’a peuplée de légendes, et ceci, je ne le renie pas, bien au contraire. […]

Comme vous le savez, j’ai passé mon enfance en pleine brousse, j’ai vécu au milieu des indigènes.

Mon premier contact avec l’étude n’a pas été exempt de cocasserie. Il n’y avait pas encore d’écoles, et les précepteurs ou instituteurs étaient pour le moins originaux et mériteraient à eux seuls un volume. » (La Conquête du séjour paisible 267)

C’est ainsi que Mariotti s’est présenté en 1948 à l’éditeur Stock, donnant à voir les trajectoires qui font sa nouveauté dans le panorama de la littérature néo-calédonienne ; il peut être ainsi considéré comme l’initiateur d’une modernité. Car son œuvre, qu’il entame à partir de 1920, apparaît comme une longue méditation sur la présence européenne en Nouvelle-Calédonie et dans le Pacifique. Son rapport au monde kanak contredit, en effet, le simple exotisme et le sensationnel dans la mesure où il en fait une matrice d’interrogations sur la présence européenne en Océanie. De fait, son œuvre est éloignée du document purement ethnographique proposé par Baudoux (la « vocation » accidentelle de ses contes et nouvelles), mais s’oriente plutôt vers la quête ou l’invention d’un geste fondateur et une compréhension renouvelée du monde kanak. Les notions d’interface, de biculturalisme, de transculturel ou d’hybridité sont également évoquées [1] comme marqueurs de cette modernité. L’implantation de Mariotti dans son pays natal est, en effet, des plus déterminantes, car placées sous le sceau de la colonisation pénale.

C’est une vendetta qui amène son père Paul-Louis en Nouvelle-Calédonie en 1878 ; il a vingt et un ans. Après six années de bagne, il s’établit à La Foa. Devenu veuf en 1898, il s’installe à Farino, Marie-Louise lui avait donné cinq enfants. Il se remarie l’année suivante à Marguerite Aïna, italienne d’origine qui, le 23 août 1901, donnera naissance à Jean. Au plan biographique, Mariotti réalise donc une totalité inédite de l’Océanie coloniale : fils d’un ancien bagnard dont est issue sa mère, un frère dans les laboratoires de la S.L.N, une enfance kanak bercée de contes et de légendes… Il semble en mesure de proposer une parole où s’entrechoqueraient celles du bagnard, du pionnier, du colon, du « sauvage », et même du fonctionnaire de l’administration coloniale. L’enfance à Farino, c’est la propriété paternelle : douze frères et sœurs dont Jean est le septième. On y naît cavalier. C’est aussi l’élevage, les plantations de café, d’agrumes, une vigne expérimentale, une tannerie, mais surtout, la présence de la chefferie Kawa, qui, à travers la présence d’une nourrice bénévole, participe à la légendaire « initiation canaque » [2] du futur écrivain. C’est Watchouma de À bord de l’Incertaine (1942) qui se rebaptise Mandarine après avoir symboliquement adopté le jeune Jean-Claude, le double romanesque de Mariotti. On retrouve également un personnage dénommé Watchouma dans À la conquête du séjour paisible(1952). Sur le plan biographique, cette mère adoptive de l’auteur aurait pour nom véritable Aroua. La singularité de Mariotti serait donc dans sa « fréquentation des mondes » ; celle qui pousse l’auteur, au début de son œuvre, à se définir, comme Jacques, le personnage de son premier roman Tout est peut-être inutile (1929), comme un « un produit hybride : fils d’un colon, un broussard, un sauvage qui a reçu l’éducation d’un civilisé » [3]. C’est un lien à travers lequel il tente d’éviter l’angélisme et l’exotisme bigarrés, mais plutôt quasi filial, fondé sur une reconnaissance.

La vie de ce nouveau centre de colonisation qu’est Farino se constitue lentement et les Mariotti en sont des acteurs importants : le père devient le président de la Commission Municipale en 1910, la scolarité de Jean se déroule en toute sérénité et fait la fierté de tous. L’élève est doué, sa réussite au Certificat de Capacité coloniale en 1920, le mène au Lycée de Nouméa : il fait désormais partie de ces jeunes colons prometteurs prêts à se réaliser dans cette métropole rêvée, ceux qui vont enfin échapper au labeur colonial. Nous avons vu, dans l’annonce de l’inauguration de la Bibliothèque de Melbourne en 1871 et les Chroniques de 1872, à quel point le désir était déjà grand de dépasser ce stade de l’édification coloniale. Si bien que dans les années 1920, la petite cité coloniale de Nouméa apparait déjà comme l’avant-poste d’un urbanisme à la française. Là-bas, Mariotti commence à découvrir les arts et la littérature, les ambitions et la vocation artistiques s’affirment : il pense à devenir peintre, mais le cadre d’une ville coloniale demeure inévitablement étroit. 1922, l’année où débute son service militaire, est également celle des premières tentatives d’écriture. Un poète est né : l’exil à Paris est son point de départ.

La ville de ses livres d’enfance ne le déçoit pas : folie, féerie, démesure s’offrent à son regard. « (C)hanger de lieu, c’est changer de misère », voici peut-être résumée la quête lyrique de Mariotti : il s’agit de quitter l’étroitesse et la mesquinerie de la vie coloniale, mais quitter également les paysages de l’inspiration poétique pour trouver la grisaille et le terne de Paris, en même temps que la grandeur des temples du savoir ; musées, bibliothèques, salons littéraires, etc. Car l’auteur évolue dans un intervalle, imprévu du processus colonial, qui lui apparaît avec acuité au moment de se rendre vers l’embarcadère de Thio, l’avant-poste vers la France. La vie à Paris est précaire, il est d’abord manutentionnaire, avant d’être embauché comme employé aux écritures des Éditions Hachettes en septembre 1924. Il a déjà abandonné ses ambitions de peintre, il pense désormais à écrire. Il rencontre également Ludmilla Karjinska, sa future épouse, issue d’une famille immigrée de Russie. Un nouvel emploi de secrétaire auprès d’un exploitant de caoutchouc, plus stable et mieux rémunéré lui permet enfin de se consacrer plus sereinement à l’écriture de son premier roman. Nous sommes en 1926, il a achevé son service militaire en février, et épousé Ludmilla en octobre. Il met le point final à son premier roman en mars 1926. Édité par Flammarion, Tout est peut-être inutile se retrouve dans les librairies parisiennes en 1929. La critique ne sait quelle étiquette lui apposer : écrivain régional, poète, conteur, marin, aventurier, peut-être ethnographe… Car, Mariotti se distingue d’emblée par cette démarche qui consiste à interroger les certitudes du monde colonial. Il interroge surtout cette parenté imprévue, surtout non désirée avec le « sauvage » ; ces ténèbres que le colon s’est pourtant évertué à faire reculer, mû qu’il était par sa mission civilisatrice et son désir de profit. Le poète s’interroge désormais sur cette présence « sauvage » en ce qu’elle le fait « tressaillir » et élargit son imaginaire. Le manuscrit de Takata d’Aïmos est achevé en août 1927, puis édité par Flammarion en 1930. Ce récit légendaire tribal répond aux attentes d’un public parisien qui s’apprête à accueillir sa Grande Exposition Coloniale.

Remords, troisième roman publié en 1931, pourrait être considéré comme une vaste méditation sur la représentation du bagnard dans l’histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie. Baudoux, en tant que fils d’un fonctionnaire de la Pénitentiaire, en faisait déjà une « figure de l’interférence » dans la symbolique coloniale en ce qu’il contredisait l’image idéalisée du pionnier. Dès l’arrivée des premiers Transportés en 1863, l’Administration insistait sur cette idée de « réhabilitation » par la colonisation. Justement, Mariotti est, en partie, issu de cette « réussite ». En effet, son père, ancien forçat, est devenu propriétaire d’une caféière et membre du conseil municipal de La Foa. Mais l’écrivain a choisi d’observer, de consacrer un roman aux « perdants » de la Transportation ; ceux frappés irrémédiablement par le sceau du crime. Un conteur des îles du Pacifique arpente donc Paris, c’est du moins la stature acquise avec les publications de Tout est peut-être inutile et Remord. Mais c’est également l’heure des grandes douleurs, celles qui appellent les profondes mutations : son père disparaît en 1927, la douleur est immense de ne pouvoir retrouver l’île pour un dernier hommage. En 1930, un accident le contraint à une convalescence qui lui permet d’approfondir la connaissance de ce pays rêvé qu’est la France. La santé de son épouse Ludmilla décline à partir de 1931 (année où elle est hospitalisée) et sa mère, à qui il avait dédié son premier roman, décède en 1934, avec, toujours comme regret, celui de ne pouvoir regagner le pays. Tout se révèle plus fragile, plus instable autour de lui ; une impression que le séisme de la Seconde Guerre Mondiale ne fera que renforcer. C’est dans ce climat qu’il publie son premier recueil poétique en 1935. Il s’intitule sobrement Nostalgie, exprime avec pudeur les doutes et les douleurs de l’exil.

Deux romans, un conte et un recueil poétique : Mariotti multiplie les genres pour relayer la parole océanienne. Mais alors que contes et romans semblaient annoncer une production dense et soutenue – à raison d’une publication par année – le premier recueil publié en 1935 inaugure une période de silence relatif. Il vient d’aborder la nouvelle également publiée dans plusieurs revues. Mariotti est physiquement diminué, ce qui le contraint à ralentir ses activités littéraires, c’est-à-dire : ses recherches documentaires au Musée de l’Homme à Paris. Depuis 1933, il occupe un emploi de moniteur de loisirs qui l’amène chaque été sur l’île d’Oléron où il retrouve un lien avec son île natale, car « la légende veut que Henri de Rochefort ait été détenu […] quelque temps dans ce petit fort avant sa déportation » (Prisonniers du Soleil 143). Il y a rencontré son ami Roger Richard, alors jeune aspirant poète de 16 ans. C’est le futur directeur de la revue Les Cahiers des Poètes qui publie les premiers poèmes de Mariotti en 1935. Cette parenthèse se ferme aux débuts de la Guerre en 1939, l’année où paraissent ses Contes de Poindi. Il a également un autre manuscrit achevé : celui du roman À bord de l’Incertaine dès 1937. À bord de l’Incertaine est d’abord refusé par les éditeurs qui lui préfèrent les contes à travers lesquels, Mariotti a, semble-t-il, bâti sa réputation. Il avait déjà démontré dans Takata d’Aïmos (1930), sa volonté de contourner les clichés et les pièges de l’exotisme ; « donner à voir », plus qu’à traduire, une pensée autre, un autre sentiment du monde. Mariotti est mobilisé. Il cesse de se rendre à l’île d’Oléron dès 1939 pour participer à des actions de résistance. Il est arrêté en 1940 sur la ligne Maginot, emprisonné au stalag de Fallingbostel jusqu’en 1942. Grâce à la un réseau infiltré de Résistants, il parvient à s’évader en simulant des problèmes de santé. Mariotti est un « évadé légal », ce qui lui permet de se consacrer à nouveau à la création. Il publie cette même année son roman À bord de l’Incertaine (une première édition illustrée suivie d’une édition standard). À bord de l’Incertaine est un roman hanté par le rêve du pays natal. La guerre, l’expérience du stalag semblent en être absentes ; ceci pourrait être justifié par le fait que le manuscrit date de 1937. Pourtant, le motif de l’emprisonnement est bien présent à travers l’école où ces enfants ne peuvent rêver d’évasion qu’en contemplant l’épave d’un navire…

L’expérience a été épuisante, sûrement traumatisante, mais nous ne saurions affirmer qu’il y a une déception chez le poète. Dès Tout est peut-être inutile, il avait déjà exprimé son incrédulité quant à la vocation civilisatrice occidentale. En 1947, Mariotti rentre pour la première fois dans son île, après près de vingt-cinq ans d’absence. Il continue d’écrire : principalement des contes, et remanie des nouvelles rédigées en captivité. Inédits, ces textes seront publiés à titre posthume en 1996 sous le titre Prisonniers du Soleil. À son retour en France en 1948, il publie les Nouveaux Contes de Poindi. Le cycle de Poindi a, en effet, assuré sa renommée littéraire, mais répond-il uniquement à une demande du public ? Cherche-t-il à découvrir un pays qui semble s’éloigner de plus en plus ? L’évidence est que l’expérience de la guerre en a profondément modifié sa perception de l’histoire. 1953 est l’année du centenaire de la colonie française de Nouvelle-Calédonie. Mariotti qui n’a rien publié depuis les Nouveaux contes de Poindi en 1947, reçoit une commande du Conseil Général de Nouméa. Le succès du cycle de Poindi l’a consacré comme écrivain attitré de l’île. Il s’agit de présenter la colonie du Pacifique à la France et aux jeunes générations calédoniennes (le livre est édité à Paris par Horizons de France). Son but est « de rappeler – ou simplement faire connaître – qu’il existe dans le Pacifique Austral une image paisible et fidèle de la France. Des hommes courageux ont, depuis cent ans, œuvrés à cette création. Le rappel de leurs efforts ne sera pas vain » (Le Livre du Centenaire). Simple promotion touristique à priori, qui aurait pourtant une dimension littéraire. Mariotti propose en effet sa vision de la Nouvelle-Calédonie. C’est une vaste métaphore : une projection où l’on croise des piroguiers maori en pleine Méditerranée – véritable lien entre les deux origines de l’auteur. L’hommage de Mariotti est, néanmoins, plus complexe, plus nuancé, compte tenu de ses rapports avec la culture kanak. Engagé à l’ORTF, Mariotti se consacre à l’enregistrement d’audiogrammes de contes et en 1959, il publie son dernier roman Daphné. Les années 1960 sont celles d’une retraite paisible marquée par la publication du recueil Sans titre en 1966. Après avoir assisté Ludmilla dans la maladie en 1974, Jean Mariotti disparait l’année suivante (le 23 juin 1975). Son rapport avec la Nouvelle-Calédonie a pu paraître ambigu ; trop petite, trop mesquine, trop éloignée pour stimuler sa créativité, elle a pourtant habité toute son œuvre. Un de ses premiers poèmes, rédigé dans la solitude et le froid de Paris suffit à nous éclairer sur l’Océanien que fut Mariotti :

          Quand l'âcre odeur du soir,
De la ville mouillée, monte aux toits de Décembre.
          Quand la rue souillée pleure au long des trottoirs
          Des sanies qui engluent.
Quand la bise aigre, rasant les murs, se rue avec furie
Transportant en longs couloirs
          Les senteurs rances
          De Paris qui fricotte la tambouille du soir

          Je songe à mon Océanie  …   
                                        (Sans Titre 144)

– Eddy Banaré, 2010

Notes:

  1. L’œuvre de Mariotti a fait l’objet de rééditions, d’éditions de textes inédits augmentés d’études critiques. Ce travail est entamé à partir de 1995, année du vingtième anniversaire de la disparition de l’auteur, par les Éditions Grain de Sable à Nouméa et le laboratoire Transcultures de l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Les archives de Mariotti ont donc été étudiées avec l’aide de Faustine Bernut, la sœur de l’auteur, puis confiées au Service Territorial où leur consultation n’est pas encore possible. [retour au texte]
  2. C’est l’expression utilisée dans la brève présentation biographique des rééditions des œuvres de Mariotti par Les Éditions Grain de Sable. [retour au texte]
  3. Tout est peut-être inutile, p 54. [retour au texte]

Oeuvres principales de Jean Mariotti

N.B. Tous les titres notés avec une astérisque ont été réédités aux Éditions Grain de Sable à Nouméa.

Romans:

  • Au fil des jours. Tout est peut-être inutile. Paris: Flammarion, 1929.*
  • Takata d’Aïmos. Paris: Flammarion, 1930.*
  • Remords. Paris, Flammarion, 1931.*
  • Gisèle, roman publié sous pseudonyme en collaboration avec Francis Ambrière. Paris: Flammarion, 1933.
  • À bord de l’Incertaine. Illustrations de Rojankovsky. Paris: Stock, 1942.*
  • Les Contes de Poindi. La conquête du séjour paisible. Paris: Stock, 1952.*
  • Daphné. Paris: Gallimard, 1959.*

Essai:

  • Nouvelle-Calédonie. Le livre du Centenaire. 1853-1953. Paris: Horizons de France, 1953.*

Nouvelles:

  • Le Dernier voyage du Thétis. Paris: Stock, 1947.*

Contes:

  • Contes de Poindi. Illustrations de Rojankovsky. New York: Domino Press, 1939; Paris: Stock, 1941; avec des illustrations de Van Rompaey. Paris: Stock, 1948.
  • Catch, roi des ours. Paris: I.P.M. Moreau, 1946.

Poésie:

  • Nostalgie. Paris: Éditions René Debresse, 1935.*
  • Sans titre. Mézières-sur-Issoire: Rougerie, 1969.*

Inédits:

  • Prisonnier du soleil. Nouméa: Grain de Sable, 2004. (Compilation d’articles, de nouvelles et d’essais)

Sur la vie et l’oeuvre de Jean Mariotti:

  • Angleviel-Mariotti, Frédéric. De la vendetta à la Nouvelle-Calédonie; Paul Louis Mariotti, matricule 10318, roman historique. Paris: L’Harmattan, 2010.
  • Bogliolo, François. Gare l’areu. Sur les traces biographiques de Jean Mariotti. Nouméa: Éditions Grain de Sable, 1995, 111 pages.
  • Collins, Roger D.J. « Jean Mariotti in New Zealand in 1924 : a footnote to Tout est peut-être inutile ». Antipodes (University of Otago) 5 (1999): 35-40.
  • Colombani-Savoie, Hélène. « Le mythe mélanésien chez Jean Mariotti ». Notre Librairie 134 (mai-août 1998): 134-141.
  • Gasser, Bernard (présentation), Félix Déméné (préface). À la découverte de Jean Mariotti. Nouméa: Association des Amis du Livre et de la Reliure, 1995, 265 pages.
  • Jouve, Dominique. « L’expérience et l’écriture de la multiculturalité dans l’œuvre de Jean Mariotti ». Multiculturalisme et identité en littérature et en art. Sylvie André et Jean Bessière, dirs. Paris: L’Harmattan, 2002: 47-60.
  • Lehmann, Gérard. « Daphné de Jean Mariotti, ou les premiers limbes du Pacifique ». Migration(s) et identité. Michel Ricard, dir. Papeete: Université Française du Pacifique, 1989: 107-111.
  • Lehmann, Gérard. « À bord de l’Incertaine de Jean Mariotti, ou le clavecin bien tempéré de la temporalité ». L’Homme et le Temps. Francine Tolron, éd. Nouméa: CORAIL, 1990: 347-362.

Filmographie:

  • Baty, Valéry et Nathalie Diaz. Jean Mariotti. Nouméa: A.D.C.K/V.H.S, Centre de Documentation Pédagogique de Nouvelle-Calédonie, 2001, 25 minutes.
  • Dagneau, Gilles. Prisonnier du Soleil (documentaire). France: AAA production / FTV, 2009, 52 minutes.

Liens:

sur Île en île:

  • « Paysage », extrait d’une nouvelle de Jean Mariotti.

ailleurs sur le web:


Retour:

Dossier Jean Mariotti préparé par Eddy Banaré

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mis en ligne : 17 juin 2010 ; mis à jour : 31 août 2019