Jean-Marie Bourjolly, Dernier appel

(extraits)

Ceux qui partaient avec un visa de résidence permanente aux États-Unis étaient reconnaissables à un kilomètre à la ronde : ils brandissaient, comme s’il s’agissait du drapeau de l’équipe championne de la Coupe du monde de football, une enveloppe jaune aussi grande que six feuilles de papier de format régulier mises côte à côte. Elle contenait le résultat des examens radiologiques qu’ils avaient dû subir pour prouver qu’ils n’étaient pas tuberculeux, Ils n’étaient pas non plus syphilitiques, à en croire le document signé par une autorité médicale agréée qui, pour certains, dépassait de la poche de leur veston et, pour d’autres, était agrafé à l’immense enveloppe jaune…

Un grésillement se fit entendre dans les haut-parleurs :

« Your attention, please ! À tous les passagers du vol APA 721 en direction de New York ! Embarquement dans cinq minutes. Porte numéro 1. Premier appel ! »

Didier ne parvenait pas à se distraire de la pensée qu’il serait retenu contre son gré… et peut-être emprisonné… La police des frontières disposait, disait-on, d’énormes registres contenant les noms de ceux qui étaient frappés d’une simple interdiction de départ ainsi que les noms de ceux-là qu’il fallait attraper morts ou vifs. On pouvait toujours émettre des hypothèses quant à son statut personnel, mais à moins d’être un opposant notoire, il était impossible de savoir si l’on était répertorié dans l’un des registres ni sous quelle étiquette, tant qu’on ne s’était pas trouvé dans la situation d’éprouver le système… au risque d’y laisser sa liberté. Il n’était pas rare, en effet, que la malveillance d’un envieux se manifestât par une dénonciation abusive ; et, en pareil cas, allez donc vous défendre avec quelque chance de succès contre un coup de langue malicieux !

Didier appuya le front contre le panneau vitré, mais il ne voyait plus ce qui se passait de l’autre côté. Il éprouva au contact de la vitre froide un soulagement à la pression presque insupportable qu’exerçait sur ses tempes le flot précipité de son sang. Il enfouit ses mains dans ses poches pour cacher le tremblement dont elles étaient agitées. Parviendrait-il à franchir cet ultime obstacle ? Allait-il, au contraire, échouer si près de ce but auquel il tendait de toutes les fibres de son être ? Il sentit que son salut commandait qu’il fît ce qu’il avait toujours fait chaque fois qu’il avait été confronté à des difficultés dont la résolution ne dépendait pas de sa volonté. S’évader par la rêverie, par exemple, rejouer dans sa tête un film dont il connaissait par cœur les moindres détails ; un film qui s’organisait autour de quelques événements dont il avait été, souvent à son corps défendant, le principal protagoniste ; des événements, peut-être sans grand intérêt par eux-mêmes, qui avaient néanmoins jalonné son chemin ; le chemin qui l’avait mené ce jour-là à l’aéroport international Derval-Villiers, avec un aller simple en poche pour ailleurs…

Un mirador. Des gardes armés. La lumière des projecteurs fouille l’obscurité. Des ombres se profilent à la base du mur. Ils y sont presque. Les voici soudain prison­niers de la lumière crue. Quelques rafales d’armes automatiques… Combien de fois n’avait-il pas vu cette séquence au cinéma ? À la différence près que cette fois-ci, il se projetait tantôt dans l’une, tantôt dans l’autre de ces ombres qui jouaient à cache-cache. D’autres ombres étaient tombées ; Jojo, son voisin ; Pindou, qui exécutait Tico-Tico à l’accordéon avec tant de brio… Des jeunes à peine sortis de l’adolescence… On les avait fait disparaître parce qu’ils avaient commis le crime impardonnable de chercher à s’enfuir de ce qu’était devenu leur pays…

Un simple coup de tampon, un tourniquet, quelques mètres à franchir… Si peu !… Si hasardeux !… D’autres ombres étaient tombées ; il ne tomberait pas, lui. Il lui fallait demeurer dans l’obscurité, garder son sang-froid et, pour cela, s’efforcer de penser à autre chose. Malgré tous ses efforts, il ne parvenait pas à décrocher. Il le fallait pourtant. Comment s’évader de cette fichue réalité ?… Joanna ?

* * *

     La camionnette s’arrêta au haut de l’avenue Schœlcher pour laisser descendre un passager. Le chauffeur se tourna vers madame Delerme :

– Écoutez donc, madame, ce garçon est trop grand pour voyager sans payer. Vous allez donc me payer une piasse pour la course !

– Je regrette ! Nous avons pris une entente avant d’embarquer dans la camionnette, et il a voyagé assis sur mes genoux comme convenu.

– Madame, ne me faites pas enrager ! dit le chauffeur haussant le ton. Si vous savez ce qui est bon pour vous, calez-moi ma piasse immédiatement ! Vous voyez bien que ce garçon est un gros bringue, non ?

– Vous perdez votre temps, dit-elle sans se démonter. Vous avez bien examiné cet enfant avant d’accepter. Il n’a tout de même pas grandi l’espace d’un quart d’heure au point de devenir un gros bringue, comme vous dites.

– Oh ! vous les mulâtres, c’est toujours la même chose avec vous…

– C’est tout de même pas ma faute si vous n’êtes pas mulâtre !

– Vous-en ! Vous êtes tous pareils ! C’est vous qui contrôlez tout l’argent du pays, bande d’exploiteurs !

– Mon état de fortune n’est pas écrit sur mon visage. Et même si j’étais riche comme vous le dites, je ne vous paierais pas un sou de plus dans les circonstances: une entente est une entente !

– Si c’est comme ça, ça va se régler au poste de police.

– Soit ! Là où il n’y a rien, le roi perd ses droits.

À ce point, le monsieur au feutre tenta de s’interposer. Il fit mine de payer la différence. Elle lui retint la main avec fermeté.

– Merci, vous êtes bien aimable, mais je ne peux accepter ! lui dit-elle.

Le chauffeur tourna alors sa hargne contre le monsieur au feutre qu’il traita de souflantchou, de lèche-bottes, de « traître à la classe ». Il ordonna aux autres passagers de descendre. Ils pouvaient s’en aller sans payer leur dit-il. Le monsieur au feutre mit pied à terre. Il offrait un visage désolé. Il resta là, les bras le long du corps, les mains ouvertes, paumes tendues vers le haut, comme la statue du Sacré-Cœur, pour exprimer qu’il n’y était pour rien.

La voiture démarra en un crissement de pneus à vous faire grincer les dents. En route pour le Quartier général de la police ! Madame Delerme fit asseoir Didier à côté d’elle. Ils ne dirent pas un mot et s’efforcèrent de ne rien laisser paraître de leurs émotions. Elle lui tint la main pour le réconforter. Il avait la gorge nouée. Sa vie avait basculé dans le monde des adultes un soir du mois de décembre précèdent. Le soleil venait de se coucher. Ils s’apprêtaient à sortir quand la fusillade a éclaté. Un vacarme assourdissant d’armes automatiques. L’inquiétude qui se reflétait dans les yeux de sa mère n’avait pas tardé à le gagner. Ils habitaient dans un ancien hôtel, l’hôtel des Caraïbes, transformé en maison de rapport. L’immeuble, qui abritait une trentaine de familles réparties en autant de chambres, tenait par certains côtés de la Cour des Miracles.

* * *

     – Vous ici ?

– C’est bien ça, maître ! Ti-Jo-désagréments en personne. Pour vous servir !

– C’est pas vrai ! Qu’ai-je fait au bon Dieu, dit le professeur, en tournant les mains et les yeux vers le ciel ? En changeant d’affectation, je croyais avoir laissé derrière moi tous les caïds du lycée Agénor et voila que je vous retrouve sur mon chemin…

– C’est la vie, maître. L’homme propose, Dieu dispose !

Maître Labeauté poussa un long soupir; il s’épongea le visage avant de poursuivre…

– Jacques Ménard.

– Présent…

– Philippe Ricard.

– Ah ! Maître ! On voit bien que vous êtes nouveau, ici. Tout le monde m’appelle Pipo-dégueulasse, les élèves, les professeurs… et même dans ma famille. Je suis fier de ce nom-là et je veux pas d’autre nom… parce qu’on me l’a pas donné au baptême. J’ai gagné durement le droit de le porter…

S’étant à demi tourné vers Joseph Béland pour bien lui montrer que ce discours s’adressait en fait à lui, il poursuivit :

– Maître, vous avez parlé de caïds ? Je sais pas ce que ça vaut un caïd au lycée Agénor, mais laissez-moi vous dire que pour être caïd au lycée Alexandre, il faut avoir les deux graines grosses comme des melons.

Ce disant, il joignit le geste à la parole, ses mains semblant dessiner les contours d’une pastèque de concours.

– Quant à moi, j’ai fait mes preuves, dit-il encore. Je suis le seul coq qui chante dans cette basse-cour, et l’élève qui voudra prendre ma place devra passer sur mon cadavre…

– Aaaah ! Gros vent, petite pluie ! répliqua Joseph Roland en le défiant du regard et en faisant de la bouche un tuip, mot par lequel on désigne ce chuintement produit par les gens de ce pays pour exprimer le mépris que leur inspire un individu ou une situation.

Il était clair aux yeux de tous que ces deux-là s’étaient engagés sur le chemin menant à une collision frontale. À la fin de la récréation, une autre surprise attendait Didier. Quand les élèves se mirent en rangs pour rentrer en classe, un jeune homme efflanqué se porta en avant :

– Gardons-nous d’oublier nos compagnons de lutte qui sont tombés sous les balles des assassins… et ceux qu’on vient encore d’arrêter, cria-t-il. C’est pour le pays tout entier qu’ils se sont battus ; c’est surtout pour nous, les jeunes, pour nous assurer un avenir…

Il n’eut pas le loisir d’en dire davantage. Le corps professoral comprenait des défenseurs zélés du régime, qui eurent vite fait de lui mettre la main au collet. Nul doute qu’il eût connu un sort identique à ceux dont il avait fait mention si ses nombreux amis et camarades ne s’étaient portés à son aide, causant une bousculade dont il profita pour s’échapper.

La collision frontale tant appréhendée ne se fit pas attendre. Trois jours plus tard, les deux taureaux qui rêvaient de faire usage de leurs cornes prirent prétexte d’un léger frôlement de leurs épaules au moment d’entrer en classe pour se sauter à la gorge. […]

* * *

     Nono, un négociant bien connu, entretenait au Blanco y Negro, une jeunesse du nom de Maryse, qui faisait pendant à sa femme et à ses deux maîtresses officielles. Ti-Nono, son fils, avait parié cinquante dollars qu’il ferait dire à Maryse qu’il était un meilleur amant que son père. Mais elle avait refusé, malgré tout ce qu’il avait pu lui offrir, de le recevoir dans son lit. « Après le père, le fils ? Et après ? Ça s’ra le Saint-Esprit ? », lui avait-elle dit en se signant.

Le jour de Ca’lolo, dit Fricot, c’était le vendredi. Il s’attablait en bordure de la piste de danse et, tout en mangeant, ne perdait rien de ce qui se passait autour de lui. Toujours disert et plein d’entregent avec les filles, il n’avait jamais retenu leurs services malgré toutes leurs tentatives pour le débaucher. « Je viens seulement pour l’ambiance, pour l’atmosphère », leur dirait-il, en manière d’excuse. Un professeur de lycée avait, pour expliquer son attitude, raconté à la clientèle de La Mariposa l’histoire de cet avare qui mangeait son pain sec tout en s’imprégnant du fumet qui s’échappait des fenêtres de la cuisine d’un restaurant. Il conclut en le surnommant À l’odeur du fricot, sobriquet tout de suite adopté qui, à l’usage, se réduisit à un seul mot…

Il régnait dans ces cafés une atmosphère assez particulière, faite de facilité, mais surtout d’absence d’hypocrisie ; dans une société où les comportements sociaux étaient si rigoureusement codifiés, ils offraient un exutoire à leurs clients en leur permettant de jeter bas le masque ou de se libérer momentanément de leurs inhibitions. La meilleure illustration de cette libération était offerte par les nombreux cas de jeunes gens qui passaient pour incapables de distinguer leur pied droit de leur pied gauche quand ils étaient dans un salon bourgeois mais qui, placés dans un café, se découvraient subitement, à leur surprise et à celle de leurs amis, des qualités de danseurs émérites.

Ce milieu avait beau être un marché où le tout-venant s’achetait un succédané de tendresse – un produit au même titre que le sucre ou le pain –, il était néanmoins le siège d’une véritable quête d’authenticité, sinon de la part des habitués, du moins de celle de bon nombre des jeunesses qui y travaillaient, lesquelles avaient souvent un côté fleur bleue. Ce n’est peut-être pas un hasard si la chanson qu’elles prisaient le plus disait :

(¡ Y qué hiciste del amor que me juraste ?
¿ Y qué has hecho de los besos que te di ?)

Et qu’as-tu fait de l’amour que tu m’as juré ?
Et qu’as-tu fait des baisers que je t’ai donnés ?

Comme tous les milieux, celui-ci avait sa part de mythes et – pourquoi pas ? – sa propre éthique. Le rêve de plus d’une de ces filles était de rencontrer un homme qui l’aimerait suffisamment pour la sortir de là et l’installer comme une dame. Cela s’était produit à quelques reprises, pas assez souvent pour que la possibilité en fût devenue réelle mais, comme pour la loterie, il suffisait de connaître quelqu’un qui connaissait quelqu’un qui avait gagné le gros lot pour se mettre à y penser sérieusement pour soi-même. Du côté des habitués, on considérait que le summum de la virilité était de combler une jeunesse au point qu’elle se refuserait à être payée, estimant que son labeur avait été amplement récompensé par ailleurs ; beaucoup d’entre eux s’y appliquaient, sinon avec succès, du moins avec méthode.

* * *

     La composition locale qui clôturait ces concerts, le clou de ces soirées, donnait lieu à un changement radical de la part du public. En un clin d’œil, l’animation était à son comble. Deux coups de reins à droite, deux coups de reins à gauche : les femmes imprimaient ainsi un mouvement de rotation au bas de leurs robes, qui ne manquait pas d’élégance. Quant aux hommes, ils s’engageaient dans une danse martiale faite de bonds souples, de bourrades pas toujours amicales, d’esquives, de flexions arrière qui amenaient leur dos à quelques centimètres du sol sans qu’ils perdissent l’équilibre, … et tout cela en parfait accord avec le rythme de la musique. Le service d’ordre avait alors fort à faire, les esprits étant prompts à s’échauffer. Les soldats de service distribuaient des coups de rigwaz à tour de bras. Cela ne faisait qu’ajouter à l’excitation des prota­gonistes, hommes et femmes, qui, en plus de danser en cadence, de laisser balader leurs mains là où il ne fallait pas ou, au contraire, de se défendre contre des gestes jugés trop entreprenants, d’esquiver bourrades et coups de fouet, trouvaient encore le moyen de chanter :

(Ti fi-a lave pye-li, li pa lave kas ponpye-l…)
La jeune fille s’est lavé les pieds.
Elle n’s’est pas lavé
Le c… asque de pompier.
« Oh ! J’ai oublié ! »
Comment a-t-elle pu oublier ?

Casque de pompier !

Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques,
Tendre corps féminin, c’est fort malencontreux
Que ta fleur la plus douce et la plus érotique
Et la plus enivrante en ait un si scabreux…  (G. Brassens, Le blason)

Un de ces dimanches, au plus fort de la mêlée, une jeune femme vint se réfugier sous le kiosque, près de l’endroit où ils étaient assis, pour échapper à un soldat qui la poursuivait de son fouet… et de ses assiduités. Il n’osa pas l’y suivre de peur d’être réprimandé par le capitaine faisant office de chef d’orchestre et aussi à cause de la présence d’Ernesto, un Blanc, à qui il ne fallait pas donner une mauvaise image de l’armée. La jeune femme perçut son hésitation et en profita pour lui tirer la langue et agiter la queue de sa robe dans sa direction en signe de dédain. Évidemment, elle ne perdait rien pour attendre, le concert s’achevait dans une minute ou deux, et elle serait alors à sa merci. Aussi se fraya-t-elle un chemin entre les musiciens avant de sauter dans un massif de joli-joli et de disparaître.

C’est ainsi que tu es entrée dans ma vie. J’ai été tout de suite frappé par ton visage rieur, par tes dents blanches bien plantées, par tes membres à la fois solides et fins, et surtout par ton petit air insolent. Maintenant que je te connais mieux, je sais que ce que tout le monde prend pour de la hardiesse n’est que l’expression de ta franchise. Une personne qui s’émerveille de tout, facile à vivre, facile à contenter : tu pourrais faire le bonheur de n’importe quel homme.

* * *

     Il avait de nouveau dirigé toutes ses pensées vers Joanna, sa complice si gaie, si pleine de vie. Grandes seraient sa surprise et sa joie quand elle reverrait celui à qui, le matin même, elle avait fait ses adieux sans aucun espoir de le revoir de son vivant. Joanna-ma-douce, ce matin j’ai enfin compris que ce que j’ai toujours considéré comme acquis – toi et moi, par exemple – ne l’est pas nécessairement. Je me rends compte de ce que je suis passé à côté de bien des choses, de bien des petits bonheurs. Je me promets de jouir de chaque minute que j’aurai la chance de passer en ta compagnie à partir d’aujourd’hui. Je me baignerai dans ta lumière comme je ne l’ai jamais fait. Je me laisserai envahir par ta présence, par ta spontanéité, par ta tendresse, par ta gaucherie de fille des montagnes, par ce sourire bien à toi qui sait si bien me faire perdre la tête… Il n’aspirait plus maintenant qu’à la revoir – dans une heure ou deux, le plus tôt possible –, sitôt qu’il aurait récupéré son passeport et pris congé de ses accompagnateurs…

Didier laissa échapper un cri de douleur et se retourna, plié en deux, au choc d’un rude coup de coude dans les côtes. Passé le premier moment de stupeur, le souffle coupé, résigné à son sort, il traîna les pattes à la suite de Dents-Bonbons qui lui avait ordonné de le suivre d’un simple signe de tête ; un Dents-Bonbons aux lèvres serrées et au front barré d’une multitude de plis, ce qui n’augurait rien de bon quant à la suite. Ils passèrent derrière la cage de plexiglas où les deux préposés aux listes noires poursuivaient leur travail minutieux. Ils franchirent une porte qu’un milicien leur ouvrit et referma derrière eux, parcoururent un long couloir éclairé d’une lumière blafarde tombant d’une unique ampoule fixée au plafond, puis s’arrêtèrent devant une porte à laquelle Dents-Bonbons frappa avec déférence avant de la pousser.


Ces extraits sont tirés du roman de Jean-Marie Bourjolly, Dernier appel, publié à Montréal aux éditions du CIDIHCA en 2004, pages 16-18, 66-67, 116-117, 172-174, 188-190, 235-236. Ils sont offerts aux lecteurs d’Île en île par l’auteur.

© 2004 Jean-Marie Bourjolly


Retour:

/jean-marie-bourjolly-dernier-appel/

mis en ligne : 11 mai 2005 ; mis à jour : 26 octobre 2020