Simone Schwarz-Bart

Simone Schwarz-Bart, photo © Catherine Millet

photo © Catherine Millet

Simone Schwarz-Bart est née le 9 décembre 1938 en Charente, où sa mère, une institutrice, s’était rendue en raison de la mutation de son époux, un militaire. Rentrée au pays dès l’âge de trois ans, elle fait des études à Pointe-à-Pitre, puis à Paris et à Dakar.

Cette diaspora se reflètera dans toute son écriture, explorant le triangle imaginaire Afrique, Europe, Antilles. Mais plus importante encore, puisque catalyseur de son parcours d’auteure, est la rencontre avec André Schwarz-Bart à Paris. Elle, alors âgée de 18 ans, de dix ans sa cadette, suit la gestation lente et difficile du chef d’œuvre de celui-ci : Le Dernier des Justes (prix Goncourt 1959). C’est lui qui stimule Simone à écrire, convaincu et de sa virtuosité artistique et de son talent de conteuse. Simone file le créole guadeloupeen dans la langue de narration obligatoire, témoignant de la condition antillaise, à plusieurs égards similaire à celle des Juifs. Détail à relever : l’auteure prend le nom de son mari, déjà connu, et l’on ignore le nom du père, « matrifocalité oblige ».

Soulignons la co-écriture, phénomène unique dans l’histoire littéraire (française) : Un plat de porc aux bananes vertes (1967) est un roman écrit à quatre mains. Le tissage de l’exil antillais et juif, du « français de France » et du « patwoi » guadeloupéen, le portrait touchant de la vieille Mariotte qui se meurt dans le « Trou » parisien, n’en sont que quelques dimensions qui garantissent sa brûlante actualité. En même temps, le mélange ou mé-tissage de différents registres langagiers, l’exil et l’errance, les allusions à Césaire et à Villon annoncent qu’il s’agit d’une narration créole avant la lettre. Que les auteurs annoncent en hors texte l’ambitieux projet d’un cycle de sept romans couvrant l’esclavage jusqu’aux Antilles contemporaines prouve que les Schwarz-Bart nourrissaient ensemble le vœu d’une œuvre châpeautant plusieurs siècles d’histoire antillaise.

Toutefois, pour toutes sortes de raisons, les auteurs, ayant vécu pendant des années en pays diola (Sénégal), et ensuite en Suisse et à Paris, décident d’écrire chacun de son côté cette œuvre monumentale. Simone Schwarz-Bart réalise seule un best-seller, « inépuisable et inépuisé » (selon Chamoiseau et Confiant), un roman incontournable dans tout survol des lettres antillaises, voire caribéennes ou postcoloniales. Pluie et vent sur Télumée Miracle a été écrit simultanément avec Ti Jean L’horizon, épopée antillaise qui, cependant, n’aura pas le retentissement du récit de vie de la dernière Lougandor.

André Schwarz-Bart, de son côté, publie un roman « historique » exceptionnel, La mulâtresse Solitude (1972), qui reste lui aussi inégalé dans le petit corpus de romans antillais historicisants, tant sa beauté et sa peinture de Solitude, victime de la Revolution française, sont inaltérables. Les Schwarz-Bart ont encore co-signé une étonnante encyclopédie en six volumes intitulée Hommage à la femme noire, où le volume trois retient surtout notre attention : « fiches » poétiques de toutes ces héroïnes noires absentes de l’historiographie officielle, mais survivant dans les légendes et les contes créoles.

Les Schwarz-Bart semblent depuis se résigner au silence, « la séparation est un grand océan, et plus d’un s’y noie », se méfiant l’arène médiatique et académique. André enferme chez lui, dans le Chinatown de Paris des manuscrits inédits et s’installe régulièrement à Bois Debout, auprès de la mère de Simone, Alice Brumant. Simone a laissé son magasin de mobilier créole, le « Tim, Tim » à Pointe-à-Pitre, pour un restaurant créole. Toutefois, Ton beau capitaine, pièce en un seul acte auquel j’emprunte la citation susmentionnée est un bijou de sobreté, une fois de plus, la dramaturge réussit à parler franchement du « nègre des nègres », du « moins que rien » : l’Haïtien venu couper la canne à Karukéra, île où les habitants ne sont pas à l’abri de réflexes racistes.

– Kathleen Gyssels


Oeuvres principales:

Romans:

  • Un Plat de porc aux bananes vertes (avec André Schwarz-Bart). Paris: Seuil, 1967.
  • Pluie et vent sur Télumée Miracle. Paris: Seuil, 1972.
  • Ti Jean l’horizon. Paris: Seuil, 1979.
  • L’Ancêtre en Solitude (avec André Schwarz-Bart). Paris: Seuil, 2015.
  • Adieu Bogota (avec André Schwarz-Bart). Paris: Seuil, 2017.

Théâtre:

  • Ton Beau Capitaine. Paris: Seuil, 1987.

Essai:

  • Hommage à la femme noire. (six tomes) (avec André Schwarz-Bart). Paris: Éditions Consulaires, 1989.
    Réédition (tome 1, sans illustrations). Petit-Bourg/Le Lamentin: Caraïbéditions, 2020.

Récit:

  • Nous n’avons pas vu passer les jours (avec Yann Plougastel). Paris: Grasset, 2019.

Nouvelles:

  • « Au fond des casseroles ». In: « Espoir et déchirements de l’âme créole ». Autrement 41 (1989): 174-177. Republiée (« Du fond des casseroles ») dans Nouvelles de Guadeloupe. Paris: Magellan & Cie / Fort-de-France: Desnel, 2009: 75-81.

Prix et distinctions littéraires:

  • 1973     Grand Prix des lectrices d’Elle, pour Pluie et vent sur Télumée Miracle.
  • 2008     Prix Carbet de la Caraïbe, avec son mari André Schwarz-Bart (à titre posthume), pour l’ensemble de leur oeuvre.
  • 2015     Prix Littérature-monde, pour L’Ancêtre en Solitude.

Livres et thèses sur l’oeuvre de Simone Schwarz-Bart:

  • Aïta, Mariella. Simone Schwarz-Bart dans la poétique du réel merveilleux; Essai sur l’imaginaire antillais. Paris: L’Harmattan, 2008.
  • Bouchard, Monique. Une lecture de « Pluie et vent sur Télumée Miracle » de Simone Schwarz-Bart. Fort-de-France/Paris: Presses U. Créoles/L’Harmattan, 1990.
  • Garane, Jeanne. « A Politics of Location in Simone Schwarz-Bart’s Bridge of Beyond ». College Literature 22.1 (February 1995): 21-36.
  • Gyssels, Kathleen. Filles de Solitude: Essai sur l’identité antillaise dans les (auto-)biographies fictives de Simone et André Schwarz-Bart. Paris: L’Harmattan, 1996.
  • Gyssels, Kathleen. Le folklore et la littérature créole dans l’œuvre de Simone Schwarz-Bart. Bruxelles: Académie des Sciences d’Outre-Mer, 1997.
  • Okpanachi, Sunday. La Misère et l’aliénation dans l’œuvre de Simone Schwarz-Bart. Bordeaux: Rondes, s.d.
  • Pépin, Ernest. « Pluie et vent sur Télumée Miracle » de Simone Schwarz-Bart. Paris/Pointe-à-Pitre: Editions Caribéennes/GEREC, 1979.
  • Toureh, Fanta. L’Imaginaire dans l’œuvre de Simone Schwarz-Bart. Approche d’une mythologie antillaise. Paris:  L’Harmattan, 1987.

Articles et presse sur l’oeuvre de Simone Schwarz-Bart:

  • Bernabé, Jean. « Le travail de l’écriture chez Simone Schwarz-Bart ». Présence africaine 121-122 (1982): 166-179.
  • Brière, Éloïse. « L’inquiétude généalogique: Tourment du Nouveau Monde ». Présence francophone 36
    (1990): 57-72.
  • Buchanan, Sarah B. « Tremblement de femme-terre dans Pluie et vent sur Télumée Miracle de Simone Schwarz-Bart ». L’Afrique noire dans les imaginaires antillais. Obed Nkunzimana, Marie-Christine Rochmann, Françoise Naudillon, éds. Paris: Karthala, 2012: 65-81.
  • Cailler, Bernadette. « Ti Jean L’horizon de Simone Schwarz-Bart, ou la leçon du royaume des morts ». Stanford French Review 6 (1982): 283-297.
  • Campbell, Josie P. « To Sing the Song, to Tell a Tale: A Study of Toni Morrison and Simone Schwarz-Bart ». Comparative Literature Studies 22.3 (1985): 394-411.
  • Case, Frederick Ivor. The Crisis of Identity. Studies in the Martiniquan and Guadeloupean novels. Sherbrooke: F. Nathan, 1985. 133-177.
  • Césaire, Ina. « Ti Jean L’horizon ». Le Magazine littéraire 153 (1980): 19-21.
  • Constant, Isabelle. « Entretien sur le rêve avec Simone Schwarz-Bart ». Etudes Francophones 17.1 (printemps 2002): 107-118.
  • Crainic, Corina. « La perception de l’Afrique dans Ti Jean L’horizon de Simone Schwarz-Bart ou la quête d’un imaginaire composite ». L’Afrique noire dans les imaginaires antillais. Obed Nkunzimana, Marie-Christine Rochmann, Françoise Naudillon, éds. Paris: Karthala, 2012: 109-130.
  • Deblaine, Dominique. « Simone Schwarz-Bart : Au-delà du mythe du Moi ». Littératures autobiographiques de la Francophonie. Sous la dir. de Martine Mathieu. Paris: L’Harmattan, 1996: 157-168.
  • Gamarra, Pierre. « L’Horizon caraïbe : Ti Jean ». Revue Europe 612 (1980): 207-213.
  • Garcin, Jérôme. « Ti Jean L’horizon ». Les Nouvelles littéraires 2707 (11 octobre 1979).
  • Gauvin, Lise. « La Belle au bois dormant ». L’écrivain francophone à la croisée des langues, entretiens. Paris: Karthala, 1997: 118-123.
  • Gyssels, Kathleen. « Oralité antillaise : conte, mythe et mythologie ». Présence francophone 44 (1994): 127-147.
  • Gyssels, Kathleen. « Une troublante audition : Ton beau capitaine de Simone Schwarz-Bart ». Études francophones 11.2 (1996): 75-92.
  • Gyssels, Kathleen. « Dans la toile d’Araignée : conversations entre maître et esclave dans Pluie et vent sur Télumée MiracleElles écrivent des Antilles. (S. Rinne et J. Vitiello, éds.)  Paris, L’Harmattan, 1997: 145-159.
  • Gyssels, Kathleen. « Une troublante audition : Ton beau capitaine ». Etudes Francophones 11.1 (1997): 75-92.
  • Gyssels, Kathleen. « ‘Le nègre est le bâtard de Dieu’ : religion dans Pluie et vent sur Télumée Miracle de Simone Schwarz-Bart ». French Literature Series 25 (1998): 87-103.
  • Gyssels, Kathleen. « ‘Capitale de la douleur’ : Paris dans L’Isolé soleil et Un Plat de porc aux bananes vertes ». The French Review 73.6 (May 2000): 1087-1099.
  • Gyssels, Kathleen. « Du paratexte pictural dans Un plat de porc aux bananes vertes (André et Simone Schwarz-Bart) au paratexte sériel dans Écrire en pays dominé (Patrick Chamoiseau) ». French Literature Series 29 (2002): 197-213.
  • Gyssels, Kathleen. « Caribbean waves: the oppressed language as language of the oppressed in Paule Marshall’s Praisesong for the Widow and André Schwartz-Bart’s Un plat de porc aux bananes vertes ». Bridges across chasms: towards a transcultural future in Caribbean literature. Ledent Bénédicte, éd. Liège: L3, 2004: 158-197.
  • Gyssels, Kathleen. « Le marranisme absolu dans l’œuvre d’A. et de S. Schwarz-Bart ». Présence Francophone 79 (2012): 39-62.
  • Huntington, Julie. « Rethinking Rootedness in Simone Schwarz-Bart’s Ti Jean L’horizon ». The French Review 80.3 (February 2007): 594-605.
  • Jardel, Jean-Pierre. « Littérature antillaise d’expression française et identité culturelle : Ti Jean L’horizon de Simone Schwarz-Bart ». Anthropologie et Sociétés 6.2 (1982): 59-69.
  • Laplaine, Jean. Ti Jean L’horizon. Fantômes et fantasmagories de la négrité ». C.A.R.E. 5 (1980): 152-156.
  • Makward, Christiane. « Presque un siècle de différence amoureuse: Simone Schwarz-Bart (1972), Gisèle Pineau (1996) ». Nottingham French Studies 40.1 (Spring 2001): 41-51.
  • McKinney, Kitzie. « Second Vision Antillean Versions of the Quest in two Novels by Simone Schwarz-Bart ». French Review 62.4 (1988-1989): 650-660.
  • Metellus, Jean. « Tuer la bête qui mange le soleil ». La Quinzaine littéraire 312 (1979): 9-10.
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  • Mortimer, Mildred. « Simone Schwarz-Bart, Pluie et vent sur Télumée Miracle ».Writing from the Hearth; Public, Domestic, and Imaginative Space in Francophone Women’s Fiction of Africa and the Caribbean. Lanham, Maryland: Lexington Books, 2007: 94-115.
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  • Murdoch, H. Adlai. « Giving Women Voice: Alienation and Communication in Ton Beau Capitaine ». Oeuvres et critiques 26.1 (Spring 2001): 134-43.
  • Ndiaye, Christiane. « Simone Schwarz-Bart, quel intérêt? Classer l’inclassable ». Présence Francophone 61 (2003): 112-120.
  • Ndiaye, Christiane. « L’imaginaire du poisson amoureux chez les romancières francophones de la Caraïbe ». Présence Francophone 72 (2009): 11-32.
  • Nne Onyeoziri, Gloria. « Black Women’s Discourse and the Semiology of Cultural Identity: Simone Schwarz-Bart’s Pluie et Vent sur Télumée Miracle and Patrick Chamoiseau’s Texaco ». Journal of Caribbean Literatures 4.2 (Fall 2006): 31-40.
  • Okpanachi, Sunday. « L’Antillais en Afrique. Du mirage à l’image. Une réflexion sur Hérémakhonon de Condé et Ti Jean L’horizon de Simone Schwarz-Bart ». Peuples noirs, peuples africains 7.40 (1984): 51-63.
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  • Rodríguez, Ileana. House/Garden/Nation. Durham; London: Duke UP, 1994: 132-164.
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  • Shelton, Marie-Denise. « Literature Extracted: a Poetic of Daily Life ». Callaloo 15.1 (1992): 167-178.
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  • Zandroni, Dannick. « À propos du récit de type nouveau ». Mofwaz 2 (1977): 33-42.
  • Zimra, Clarisse. « In the Name of the Father. Chronotopia, Utopia and Dystopia in Ti-Jean l’Horizon ». L’Esprit créateur 33.2 (1993): 59-72.

Traductions:

in English:

  • Between Two Worlds. (Ti Jean l’horizon)  Trad. Barbara Bray. (1981)  London: Heinemann, 1992.
  • The Bridge of Beyond. (Pluie et vent sur Télumée Miracle)  Trad. Barbara Bray. London: Heinemann, 1982.
  • Your Handsome Captain. Trad. Jessica Harris and Catherine Temerson. Callaloo 40 (Summer 1989): 531-543; Rpt. Plays by Women: An International Anthology. Vol. 1. New York: Ubu Repertory Theater Publications, 1988: 223-248.
  • In Praise of Black Women: Volume 1, Ancient African Queens ; Volume 2, Heroines of the Slavery Era ; Volume 3, Modern African Women ; Volume 4, Modern Women of the Diaspora. Trad. Rose-Myriam Réjouis, Stephanie Daval and Val Vinokurov. Introduction: Howard Dodson. Madison: University of Wisconsin Press, 2001-2004.

en español:

  • Un plato de cierdo con platanos verdes. Trad. Acinto-Luis Guerreña. Madrid: Aguilar, 1970.

in het Nederlands:

  • Horizont. Vertaald door Hetty Renes. Amsterdam: Knipscheer, 1983.
  • Wind en Zeil. Vertaald door Edith Klapwijk. Amsterdam: Knipscheer, 1986.
  • Een schotel varkensvlees met groene banaan. Amsterdam: Knipscheer, 1993, Globe Pockets.
  • Je knappe kapitein. Vertaald door Eveline Van Hemert. Amsterdam: Knipscheer, 1996.

Pluie et vent sur Télumée miracle a été traduit en douze langues.


Liens:

sur Île en île:

ailleurs sur le web:


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Dossier Simone Schwarz-Bart établi par Kathleen Gyssels, avec la collaboration de Suzanne Crosta

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mis en ligne : 1 mai 1999 ; mis à jour : 23 avril 2021