Christian Jalma

Christian Jalma, photo © Thomas C. Spear Saint-Denis de la Réunion, 18 janvier 2006

photo © Thomas C. Spear
Saint-Denis de la Réunion, 18 janvier 2006

Christian Jalma (Cristyan Floy Jalma), dit Pink Floyd, naît le 28 septembre 1961 à Saint-Denis (île de la Réunion). Il naît dans une ruelle qui a pour nom La Ruelle des Anges au centre ville de Saint-Denis. En 1967, il vit avec sa famille dans un bidonville au Chemin Lory Les Bas à Sainte-Clothilde. En 1969, derrière le mur d’un voisin (pilote de Boeing), il entend pour la première fois des airs musicaux du groupe anglais Pink Floyd. Il s’agit de l’album More, mais, à huit ans, il ne connaît pas encore le nom du groupe. Ce sont des sons musicaux qui vont le marquer au fer rouge.

La famille de Jalma quitte le Chemin Lory Les Bas en 1971 pour monter au Chemin Lory Les Hauts, à quelques centaines de mètres. En 1975, il entend pour une deuxième fois d’autres sons musicaux venant du groupe Pink Floyd. Il saura bien plus tard le nom de l’album : Wish You Were Here.

En 1977, il entend de nouveau la musique de Pink Floyd qui provient de sa radio de poche. Le présentateur de la radio dit le nom du groupe et de l’album, Animals. Christian Jalma va à la ville de Saint-Denis pour acheter le vinyle. À cette époque il n’y a que deux magasins de musique à Saint-Denis. Les deux magasins refusent de lui vendre l’album.

C’est à ce moment-là, en sortant des magasins, que Jalma voit le ciel plus bleu et les arbres plus verts. Il sent qu’il se passe quelque chose mais ne peut encore définir le sentiment. Deux mois après, on lui prête l’album Animals. Il l’écoute et veut savoir ce que les musiciens racontent. Il achète un dictionnaire pour comprendre le sens des mots et traduit les textes contenus dans la pochette du vinyle. Christian Jalma lit des mots qui le concernent et se dit que lui aussi, il va parler des sentiments ressentis en sortant des deux magasins qui lui ont refusé de vendre l’album.

Bien plus tard, dans ses écrits, il comprend pourquoi on lui a refusé de vendre l’album : les vendeurs étaient de « petits-blancs ». Ils voulaient lui signifier que cette musique n’était pas créée pour lui, « petit noir ». Toute son œuvre littéraire tourne autour de cette idée du pouvoir, ou de certains pouvoirs, qu’il qualifie d’« invisibles ».

À partir de septembre 1977, après avoir appris par cœur les textes en français et en anglais de Pink Floyd, il part réciter ses traductions dans les rues et dans les bars de la Réunion, où il reçoit le surnom de Pink Floyd. Cette même année, il écrit la première version du Pouvoir éphémère des lapsus, qui ne sera édité que vingt ans plus tard, en 1997, lors de sa rencontre avec Jean-François Reverzy, qui ne l’a pas vu comme « petit noir » (alors que Jalma se considère comme « Grand Noir »).

En 2000, Christian Floy Jalma conçoit un cycle de création autour de son Pok Poc, musique de la faim ou la fin d’une époque (dont le texte est publié en 1999), ponctué par des performances musicales, « Fanzine Sonore » et une installation-marron (sauvage), « Pok Pok, dann la ravine du Butor ».

En 2004, avec Nathalie Natiembé et en partenariat avec l’association Lerka, Le CROUS et la salle Vladimir Canter, il présente un concert live avec des projections films vidéo pour la présentation d’un travail préliminaire sur la futur acte 1 dans le projet de l’opéra Pok Pok qui contiendra 4 actes. À travers ce projet Christian Jalma continu de défendre une poésie qui veut libérer le lecteur de l’enfermement des pages du livre en allant à la rencontre de nouveaux publics pour un réel « vivre ensemble ».

Aujourd’hui, Christian Jalma est toujours obligé de signer ses livres de ce pseudonyme parce que la renommée de la rue ne connaît pas son nom français.

Selon Carpanin Marimoutou, « Christian Jalma dit Pink Floyd est l’auteur d’une œuvre poétique novatrice où la problématique identitaire (collective et individuelle) est interrogée dans toutes ses perspectives à partir d’un travail fondamental sur les langues, le langage, le corps du langage, la voix et la musique des langues, l’errance du parleur et des paroles, le poids sémantique des silences, des répétitions et des lapsus ».

Actuellement, Christian Jalma est chômeur et perçoit l’ASSEDIC. Il habite dans un immeuble où l’on n’entend pas le vent. Il vit à Saint-Denis avec sa concubine, Christine, qui a quatre enfants et reçoit le RMI, la manne de la République française. Il ne vit ni de ses livres ni de sa condition de poète ou d’auteur.

– Thomas C. Spear


Oeuvres principales:

Poésie:

  • Le Pouvoir éphémère des lapsus. Saint-Denis: Grand Océan, 1997.
  • La Vie s’acquit sous un pseudonyme. Saint-Denis: Grand Océan, 1998.

Théâtre:

  • Pok-Pok, musique de la fin ou l’opéra de la fin d’une époque. Saint-Denis: Grand Océan, 1999.
  • Quatuor de pièces du Cafre Amnési:
    • Le Testament du vent. Saint-Denis: Grand Océan, 2000.
    • Cafre Amnési, Cafrine Symboli, de Christian Jalma dit Pink Floyd, photographies de Karl Kugel, dessins de Dominique Ficot. Saint-Denis: Éditions les Deux mondes, 2003.
    • Quelques signes du présent. Saint-Denis: Orphie, 2005.
    • Phil-Aux-Zœuf. Saint-Denis: Orphie, 2005.

Textes publiés dans des ouvrages collectifs:

  • Plusieurs poèmes publiés dans Po-aime (revue). L’ADER (Association des Écrivains Réunionnais), 1982.
  • Le Testament du vent (extrait inédit). Zétwal véli (Revue Universitaire des étudiants de la Sorbonne, Paris) 1999.
  • Mémoire des sens; parfums et arômes de la Réunion. Textes dans le catalogue. Musée Stella Matutina. Saint-Leu (Réunion), 2000.
  • Cafre Amnési (extrait inédit). Contre quoi se rebeller aujourd’hui. Basse-Terre: Théâtre Scène National de la Guadeloupe, 2002.
  • Quelques signes du présent (extrait). Les Cahiers de Prospéro (numéro spécial, « L’espace qui nous habite ») Revue du Centre National des Ecritures du Spectacle (France), 2002.
  • Quelques signes du présent (extraits). Vers d’autres îles (recueil de poésie dirigé par Annie Darrencourt). Saint-Denis: UDIR, 2003.
  • « Le complexe du paradis ». La Source, Saint Denis 1772-2002. Clairy Andoche. Saint-Denis: Azalées, 2003.

Enregistrements sonores:

  • Pok si na Pok-Pok, sous l’influence de la musique Pok. Christian Floy Jalma et Nathalie Natiembé, en partenariat avec l’association le Club F42 de la ville du Port. Album CD littéraire, 2003.
  • Pok si na Pok-Pok, une soirée pokétique sous l’influence de la musique Pok. Christian Floy Jalma et Nathalie Natiembé, en partenariat avec l’association Lerka, à la Médiathèque du Port. Album CD littéraire, 2003.
  • Banoz Nanbèll (Amuse-rêve), disque CD audio de Cristyan Floy Jalma et de Florent Famataura. L’opéra Pok Poc, chants et voix littéraires sous l’influence de la musique Pock, Acte 3. Saint-Denis: Shomin 2 Croix, 2005. 63 minutes.

Réalisation de courts-métrages (vidéo):

  • Idem magnifique idem, 2002.
  • Tribulation d’un cafre amnésie, 2002.
  • Banoz nanbell (amuse rêve), 2002.
  • L’Autel de la lumière, 2002.
  • Les Absents ont toujours tort ?, 2003.
  • Parfois, 2003.
  • In M émoriam cafre amnésie, 2004.
  • Pok Poc, la Femme écoute un 33 tours, 2005.
  • Déjà vu, déjà vécu, 2005.
  • L’Envole de l’arche, 2006.
  • Noé du futur, 2006.
  • Artkéoloshit, 2006.

Participation dans d’autres courts-métrages:

  • Guère du feu, de Laurent Pantaléon, 2002.
  • Patrimoine fragile, de la Lanterne Magique, 2003.
  • Racine 2, de David Boileau, 2004.
  • La, de Laurent Pentaléon, 2005.

Participations collectives:

  • Participation au concours de RFO Paris avec son film intitulé La solitude n’existe pas, 2004.
  • Participation au Festival du très courts-métrages de Pascal Benbrik (L’Entre-Deux, Réunion), 2004.
  • Participation au Kino de la Réunion (mensuel), 2003-2006.
  • Participation au Festival du Film d’Afrique et des Íles (Le Port, Réunion). Sous le nom de ISURO, 2004.

Résidences d’écriture:

  • « D’un océan à l’autre ». Pièce écrite : Quelques signes du présent. La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon. Avec quatre autre résidents de l’outre-mer, commande d’écriture, 2001.
  • « La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon. Pièce écrite: Phil-Aux-Zœuf. Avec Raphaël Simonet (Théâtre du Lac). Commande d’écriture sur une farce, 2003.
  • « La Cité internationale des Arts ». Sur proposition de la ville de Paris, avec l’Association Micadanse, Paris, 2004.
  • « Quelquessignesduprésent ». Jalma/Languet/Perier, au théâtre les Bambous (Réunion). Présentation publique des travaux de la résidence, 2004.

Performances publiques et théâtre:

  • Pok Poc, musique de la faim ou la fin d’une époque, inauguré par une lecture publique au Palaxa de Saint-Denis de la Réunion. Le texte théâtral est dirigé par Pierre Louis Rivière, 1998.
  • Participation à La Route des indes, 6ème édition pour présenter Pok Pok au Ministère des Départements et Territoires d’Outre-Mer avec les Éditions Grand Océan, Paris, 1999.
  • Pok Pok. L’AIAP / ARCC, soirée « Trois couleurs du temps » à l’UNESCO (Paris), 2000.
  • Le Testament du vent, pièce dirigée par Luc Rosello. Théâtre du Grand Marché (Réunion), 2000.  
  • Participation au Marché de la Poésie (Paris) avec les Éditions Grand Océan, 2002.
  • Le mois de la francophonie, à l’Ambassade de France, Pretoria (Afrique du Sud), 2002.
  • Quelques signes du présent, pièce dirigée par Nathalie Filion. Théâtre du Grand Marché de Saint-Denis (Réunion), 2002.
  • Le Testament du vent, La Médiathèque de la Possession (Réunion), 2002.
  • « Je dors sur l’eau qui dort », Installation Marron (sauvage) dans le lit de la rivière de Saint-Denis, 2002.
  • « Petites fugues », avec la collaboration du Théâtre les Bambous, Saint-Benoît (Réunion), 2002.
  • « Lieux-imprévus », Le Musée Léon Dierx. Rencontre entre dix artistes, la ville de Saint-Denis et de ses habitants: le rapport au vécu et à la mémoire (Réunion), 2002.
  • Pok pok, radio crochet, avec la compagnie Tétradanse et des associations du quartier, dans la ville de Saint-Leu (Réunion), 2002.
  • Interludes, Spectacle de danse, poésie et vidéo avec le danseur Eric Languet et le vidéaste Benoît Perier au Rond de Coq de Saint-André (Réunion), 2003.
  • Semaine Culturelle de l’Outre-Mer, à la Bibliothèque Pablo Néruda à Echirolles de Grenoble (France), 2003.
  • « Makwalé », Rencontres d’Arles Parc des ateliers SNCF. Avec Karl Kugel, Daniel Waro, Nathalie Natiembé, les danseurs de Moringue (danse de combat) et les danseurs du Mozambique (France), 2003.
  • « Est-ce que les absents ont toujours tort ? » Performance visuel et poésie devant l’ancienne gare routière de Saint-Denis, 19 mars 2004.
  • « Makwalé » Cérémonie laïque de Karl Kugel à Maputo et sur l’île de Mozambique, 28 mai 2004.

Expositions collectives et individuelles:

  • « Fait-Main » (individuelle). Au Grand Marché de Saint-Denis, 1984.
  • « Semaine des ARTS » (individuelle). École de Duparc, classe de CM 2, Sainte-Marie (Réunion), 1994.
  • « Inauguration du Case Kamélia » (individuelle). Au C.A.S.E. Camélias, Saint-Denis, 1994.
  • « Une Ode à la Symbolique de POK POK ». Installation Marron (sauvage) dans la ravine du butor, Saint-Denis, 1999.
  • « Oeuvre In Situ ». Installation Marron (sauvage) dans l’ancien poste de pompiers, Saint-Denis, 1999.
  • « Une agora réunionnaise », collective De Caecilia Tripp et de Jean Royoux à l’hôtel de Région (Réunion), 2004.
  • « Archéologie du quotidien », dans l’exposition collective, Elakabana, glissement perpétuel. Au LERKA (espace de recherche et de création en arts actuels), Saint-Clothilde (Réunion), 2004.

Musique et concerts collectifs:

  • « Bœuf-poésie-musique ». Avec Patrice Treuthardt, Laurent Zwolinsky, Lionel Lauret, Nono, Planet Zong, Laurence Beaumarchais. Restaurant Le Tuit-Tuit. Saint-Denis, 1999.
  • « Fanzine Sonore 1 ». Concert Rock Métal sous influence de la performance poétique. Avec Kit Chaîne, A.O.C. Suspiria, Hot-Choz, Bab’s Child, No Posit, Eight, Nut Case. Au Palaxa à Saint-Denis, 2000.
  • « Fanzine Sonore 2 ». Concert Rock Métal sous influence de la performance poétique. Avec Kit Chaîne, Zears, Christal Death, Dark Art, No Yes Madma Eight. Au Palaxa à Saint-Denis, 2000.
  • « Fanzine Sonore Spécial, Scène ouverte poésie ». Apéro-Bœuf-Poésie-musique des « BAND’PINK FLOYD », avec Scène des Musiques Actuelles/Palaxa, No yes Madma, Jeumon Art Plastique. Saint-Denis, 2000.
  • « Fanzine Sonore 4 ». Concert Rock Métal sous influence de la performance poétique. Avec Kit Chaîne, No Yes Madma, Nut Case, Septic, No posit, Suspiria et Eight. Au Bato Fou à Saint-Pièrre (Réunion), 2000.
  • « Nuit Moda-Métal, Concert ». Avec Natural Born Loser, Kit Chaîne, Alchimy of Chaos, 1340 Softail, Chrisalys, Height, Suspiria, Nut Case Au Café Moda. Saint-Denis, 2000.
  • « Fanzine Sonore 5 ». Avec Kit Chaîne, Peachy, Bab’s Child, No Yes Madma, Septik et Christal Death. Au Palaxa à Saint-Denis, 2000.
  • Concert de solidarité pour le Mozambique, avec le Front Culturel Sud. Au Palaxa de Saint-Denis, 2000.
  • « POK si na POK POK ». Concept CD littéraire sous l’influence de la musique pok, 2003.
  • « Pok sina pokpok », concert à la salle Vladimir Canter, Moufia (Réunion), 2004.
  • « Kit-Chaîne », concert pour la nuit alternative, 2005.

Bourses:

  • 1997     Reçoit une aide financière exceptionnelle du Centre National du Livre (Paris).
  • 1998     Reçoit une aide d’encouragement du Direction de la musique de la danse et des spectacles de Paris, pour Le Testament du vent.

Sur l’oeuvre de Christian Jalma:

  • L.B. « Christian Jalma et l’amnésie ». Le Quotidien (10 avril 2003).
  • Babou. « Kass pa la tète, ta giny mal de tête ». Témoignages (décembre 2005).
  • David, Pascale. « Christian Jalma, alias Pink Floyd : « Je dors sur l’eau qui dort » » (article et entretien). Le Quotidien (7 novembre 1999).
  • David, Pascale. « Nouvelle parution de Pink Floyd; La Réunion, toujours la même ». Le Quotidien (19 mars 2004).
  • Dusigne, Marine. « L’Art dans la rue ». Journal de l’Île de la Réunion (25 juin 1999).
  • Dusigne, Marine. « ‘Petites fugues’ avec Pink Floyd ». Journal de l’Île de la Réunion (24 août 2001).
  • Dusigne, Marine. « Mots flottés » (Art) . Journal de l’Île de la Réunion (22 août 2002).
  • Dusigne, Marine. « Arguments décapants » (Théâtre, sur Quelques signes du présent). Journal de l’Île de la Réunion (5 mai 2002).
  • Dusigne, Marine. « Pink Floyd dans la cour des grands » (sur La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon). Journal de l’Île de la Réunion (20 mars 2002).
  • Dusigne, Marine. « Plongée dans le monde du silence ». Journal de l’Île de la Réunion (21 novembre 2003).
  • Dusigne, Marine. « Magie d’un opéra rock en bonne compagnie ». Journal de l’Île de la Réunion (19 novembre 2004).
  • Dusigne, Marine. « Les dernières envolées lyriques de Pink Floyd ». Journal de l’Île de la Réunion (23 septembre 2003).
  • Gili, Alain.  « Pink Floyd, l’écrivain issu du peuple ». VISU 206 (4-10 octobre 1997).
  • Pion, Vincent. « Grand Océan passe à l’Orange » (sur Le Pouvoir éphémère des lapsus). Le Quotidien (12 décembre 1997).
  • Pion, Vincent. « Une ode à la symbolique du pok pok ». Le Quotidien (28 juin 1999).
  • Pion, Vincent. « Une poète combattant et un exilé perpétuel ». Le Quotidien (8 juin 1998).
  • Pion, Vincent. « Un auteur en ‘négression’ ». Le Quotidien (20 septembre 2003).
  • Reeves, Pana. « Farce(s) d’hier et d’aujourd’hui ». Le Quotidien (7 septembre 2004).
  • Reeves, Pana. « Moucatage à tous les étages ». Le Quotidien (20 septembre 2004).
  • L.T-T. « Le théâtre réalité est arrivé » (sur Pok pok, radio crochet). Journal de l’Île de la Réunion (24 octobre 2002).
  • « Christian Jalma, le poète aux semelles de pluie ». Témoignages (10 juillet 1997).

Liens:

sur Île en île, extraits de Banoz-Nambèll :

  • icon_audio « Banoz-Nambèll », mise en musique par Christian Jalma, Florent Famataura et Fabrice Varin avec les voix de Christelle Delouise (chant) et David Boileau (voix).
  • icon_audio « La relique est magnifique », mise en musique de Christian Jalma et Fabrice Varin avec les voix de Dominique Carrère et David Boileau.
  • icon_audio « Le Testament de Balak », mise en musique par Christian Jalma et Florent Famataura, avec la voix de Dominique Carrère.

ailleurs sur le web :


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mis en ligne : 21 février 2006 ; mis à jour : 18 novembre 2020