Sylvie André, La Littérature polynésienne en français

Nous ferons le pari de dire qu’il existe à Tahiti une littérature en français, même si pour certains le fait n’est pas avéré. En effet depuis quelques années des écrivains polynésiens disent en français ce qui fait leur différence, autrement dit, leur identité. Cette parole est volonté de communication et volonté de témoignage, et elle doit être prise au sérieux.

     Selon Bruno Saura, il faut situer l’apparition du renouveau culturel maohi au début des années 70 (1). Un groupe de jeunes étudiants, de retour de France après 1968, milite pour la reconnaissance du patrimoine culturel polynésien. Sous leur impulsion l’Académie tahitienne est créée, plus tard une maison de la culture avec en son sein un département de la tradition orale ainsi que le musée de Tahiti et des îles. Des concours littéraires sont institués, qui suscitent de nombreuses oeuvres en tahitien. Pour le grand poète de cette génération, Henri Hiro, il ne fait aucun doute qu’il doit écrire en tahitien. Responsable de la maison de la culture de Papeete, il promeut de la même façon un théâtre en tahitien. Pourtant son oeuvre restera relativement isolée dans le temps de même que celles de Charles Manu-Tahi et de Henri Brémond: seul Turo Raapoto refuse toujours de publier en français. En effet, les tahitianophones constituent soit une faible minorité de lettrés, dans le milieu confessionnel ou celui de l’Académie tahitienne,(2)soit une majorité de locuteurs natifs n’ayant pas acquis le réflexe de la lecture en Reo maohi. Soucieux de dire et de faire reconnaître une identité polynésienne, les écrivains le feront très largement en français. Dès cette période inaugurale, Yannick Raoulx et Flora Aurima Devatine publient des recueils de poèmes en français.  Cette dernière écrit pourtant en Reo maohi mais ces oeuvres ne sont pas publiées, à l’exception par exemple d’un poème sur le renouveau culturel, paru dans le bulletin de la Société des études océaniennes de mars 1979 accompagné de sa traduction.

Leurs successeurs des années 1990 écriront aussi pour la plupart en français pour revendiquer une identité maohi. Une observation peut être faite à travers l’analyse de cette littérature en français: le bilinguisme de fait n’est pas relié dans la littérature tahitienne à un sentiment inconfortable. La revendication identitaire s’exprime plutôt à travers un débat oralité/écriture, où le rapport des cultures peut être vécu sur un mode dépassionné et complémentaire. Le bouleversement entraîné par l’utilisation de l’écriture, Flora Devatine le dit dans Humeurs. L’auteur marque l’appropriation différente des paroles selon qu’elles sont écrites ou demeurent orales. Dans le premier cas, les idées:

semblent s’effacer
presque simultanément
De mon esprit,
Comme si mon cerveau
S ‘en vidait,
Au fur et à mesure
Que la feuille s’en remplissait  (16)

Dans le deuxième cas, la pensée est durablement habitée par les mots, de façon à ce que la forme garantisse la mémorisation :

Tel l’artisan,
[…]
Je les tournais et retournais,
Leur donnant peu à peu forme,
Les polissant du mieux
Que je pouvais  (17)

Paradoxalement, l’écriture contrarie l’appropriation et la mémorisation de même peut-être qu’elle diminue la responsabilité de celui qui écrit. Flora Devatine exprimait déjà cette idée dans un texte de 1977, en faisant une des causes de la perte de la tradition orale dans le passé. Cela ne l’empêchait pas d’appeler de ses voeux un passage plus large à l’écriture de la tradition orale, seul moyen malgré tout de la conserver dans un environnement sociologique et culturel qui lui est désormais hostile. Elle reprend une analyse très semblable dans son ouvrage Tergiversations et rêveries de l’écriture orale, publié en 1998:

On a quelque peu oublié
Les mots
Particuliers, religieux, sacrés
De la langue!
[…]
Aussi faut-il recourir
A l’écriture
Qui permet de retrouver
Du souffle. (37)

L’oeuvre de Louise Peltzer témoigne aussi du passage de l’oralité à l’écriture de la langue tahitienne. La lettre à Poutaveri est le récit d’une conquête, celle de l’écriture, grâce aux représentants de la London Missionary Society. L’auteur insiste à plusieurs reprises sur le fait que les missionnaires ont pris soin de séparer mission d’alphabétisation et d’évangélisation, ce qui évite de poser la question délicate des rapports de l’accès à l’écriture pour les Tahitiens avec ce que l’on pourrait voir comme une colonisation spirituelle et donc avec une autre civilisation: «[Ils ont] fait en quelque sorte deux écoles […]. Une école pour apprendre à lire et à écrire et une autre école pour apprendre la nouvelle religion[…]. Bien sûr, l’école pour apprendre à lire commence quand même par une prière, Tavi y tient beaucoup, mais après on ne parle plus de religion, sauf si les élèves le demandent car il faut le dire, nous raffolons des histoires de miracles» (287).  Il faut avoir toute la naïveté de la petite fille qui fait le récit pour ne pas voir dans cette séparation le signe d’une habileté suprême des missionnaires, plutôt que celui de la pureté de leurs intentions. Mais on évite ainsi des questions encore brûlantes d’actualité pour la société polynésienne.

Par ailleurs, Louise Peltzer, en linguiste avertie, met en évidence la différence fondamentale de nature entre une culture orale et une culture écrite, y compris dans la même langue. En entrant dans le domaine de l’écriture, la culture maohi se transforme. La langue, qui était uniquement parole en acte, devient «une suite de mots», et tout le lien social en est bouleversé:  «la parole qui sort de la bouche d’un homme et que tu appelles mot, ne sera pas le même que celui qui sort d’une autre bouche, car le mot lui-même est mort, ce sont les entrailles de l’homme qui lui donnent vie. […] L’orateur parle avec son corps […]. Ses entrailles vibreront au même rythme que celles de ses auditeurs. Il entretiendra cette pulsation commune et, par touches légères, mais constamment renouvelées, il fera passer le message fondamental de son allocution» (434).

     Chantal Spitz, quant à elle, souligne dans son roman L’Ile des rêves écrasés la persistance de la dimension orale de la culture polynésienne. Dans les circonstances familiales les plus solennelles, les personnages éprouvent le besoin de délivrer un message qui en marque la solennité, sorte de condensé d’expérience et de sagesse, leçon de vie délivrée pour être conservée. Ils retrouvent alors naturellement le rythme de la poésie (3). Contrairement aux idées reçues, Chantal Spitz s’emploie à montrer que cette culture orale n’est pas forcément passéiste, sclérosée, inadaptée, mais qu’au contraire elle a su accompagner les changements jusqu’il y a peu: «Comme il les admirait alors, ces hommes qui maniaient leur langue avec amour, peuplant leur âme d’enfant puis de taureàreà, de tous ces personnages de leur mémoire, mêlant dans leur élan l’ancien ordre et le nouveau monde» (42).  Elle survit d’ailleurs dans les réunions publiques organisées contre le projet de la base de lancement de missiles qui est un des thèmes centraux de l’oeuvre: «tous sont attentifs aux longues phrases de Tematua, paroles éternelles faites de leur monde, celles qui font se tordre les entrailles de la douleur de leur Terre violée, celles qui font monter du ventre la passion de leur vie d’étoile et de mer» (101).

Enfants d’une tradition orale, les écrivains polynésiens disent pourtant leur urgent besoin d’écrire en français pour exprimer leur identité : façon de se reconnaître parmi les siens et de faire reconnaître sa différence par l’Autre. Seule l’oeuvre littéraire peut prendre la succession de la culture orale, seule, elle peut, à travers la fiction et la poésie, maintenir et ressusciter l’univers des valeurs traditionnelles: «Le rêve se meurt faute de mémoire et nous devons lui redonner vie par l’écriture. D’autres après toi écriront une parcelle du rêve qui finira par devenir réalité» (Spitz 182). En exergue de son recueil de textes, Michou Chaze place un poème de Henri Hiro qui dit la même ambition: donner forme à une identité:

Que mûrissent les premiers fruits
De l’enfance ma’ohi
Prémices de sa conscience,
Qu’ils se ramifient et se multiplient,
Splendides! (traduction de John Mairai)

Toutefois ce passage nécessaire à l’écriture, montre clairement, même si la plupart des écrivains ne souhaitent pas le dire, que la société polynésienne n’est plus désormais une société traditionnelle, mais qu’elle est une société moderne où, grâce entre autres à l’écrit, la culture devient un phénomène plus individuel et plus proche de ce qu’il est en Occident.

Donc, peu soucieux de débats théoriques les auteurs polynésiens des vingt dernières années, vivant un bilinguisme de fait, savent ce qu’ils veulent: exprimer et revendiquer une identité. Mais un problème se fait jour à travers la littérature polynésienne en français: comment faut-il entendre la quête identitaire? Le contenu qu’ils donnent à ce vocable a varié selon les individus, mais aussi dans le temps.

D’après Bruno Saura, les acteurs du renouveau tahitien de la fin des années 60, aidés par les progrès de l’ethnologie, ont choisi de fonder leur identité sur les traditions d’une société ancienne, théocratique dans son esprit. Ils ont pu désamorcer les réticences des églises comme les pièges d’une simple recréation folkloriste, c’est à dire de la recréation artificielle d’une culture sans authentiques racines, en opposant la tradition à la modernité. Celle-ci est essentiellement caractérisée par l’absence de valeurs morales et religieuses auxquelles s’est substitué le pouvoir de l’argent: «Ils cessent de considérer le passé préchrétien de la Polynésie dans le cadre d’une opposition entre paganisme et christianisme. Désormais la ligne de partage passe entre une société religieuse et une autre qui ne l’est pas ou plus : la première est la société maohi d’hier et d’aujourd’hui, respectueuse des hommes et de la nature ; la seconde est celle d’un Occident assoiffé d’argent, représenté sur place par un Etat militarisé» (52). Ainsi, l’univers poétique d’Henri Hiro est-il habité par les activités et le panthéon traditionnels en même temps qu’il exprime une révolte contre les maux actuels de la société polynésienne: absence d’emploi, alcoolisme, misère des îliens attirés par le mirage de Tahiti, jeunes en perdition, confiscation des subsides par une classe de privilégiés:

Il faut sortir les dieux de leur torpeur
Fouetter Ruahatu
Dont la charge est de rendre le travail fécond
Attraper, secouer Taharau dieu de la pêche
[…]
Rassasiés, jouisseurs, leur seule Tâche est le pet
Ils craquent de graisse
La faim de l’homme est leur dernier souci  (63)

Les valeurs traditionnelles démontrent par comparaison, l’iniquité et l’indignité de la société contemporaine. L’opposition thématique tradition/modernité se retrouve aussi fréquemment dans la littérature africaine francophone d’avant les indépendances. Pour les écrivains polynésiens, elle est avant tout un moyen de restaurer la dignité de leur peuple en invoquant un passé occulté et pourtant riche de multiples réalisations:  «Laver le cerveau de tous ceux à qui on a répété toute leur vie qu’ils sont nuls puisque Maohi. Rendre leur dignité et leur liberté à ses frères que l’école, remplissant parfaitement la mission qu’on lui a assignée, a mis à genoux» (Spitz 182). Ils sont toutefois conscients pour la plupart du double écueil qu’est la glorification d’un passé somme toute mal connu et le rejet d’un monde contemporain dont il est trop facile de voir les carences. Ainsi Chantal Spitz dénonce-t-elle les dangers d’une recréation du passé: «On va bientôt ressembler aux Hawaïens obligés de s’inventer une nouvelle culture. Tu as vu comment dansent leurs hommes? Comme des femmes» (147).  Marius Raapoto dans sa préface à l’Ile des rêves écrasés parle à ce propos d’ «imposture historique». Pour ces écrivains, il s’agit certes de se fonder sur les valeurs maohi pour inventer un avenir plus digne et plus libre, de faire du passé la base solide du présent, toutefois ils savent ce que la reconstruction du passé peut avoir d’artificiel et de tendancieux. Par exemple, Tetiare, l’une des héroïnes de l’Ile des rêves écrasés ressent les limites de la quête archéologique du passé. En effet, elle est paradoxale puisqu’il faut «comprendre leur univers éternel transmis par les paroles du peuple en l’expliquant par les mots inertes des livres scientifiques» (90).

     Demeure la langue, le Reo maohi, dont nous savons l’importance que lui accordent les textes officiels. Celle-ci s’impose en effet comme le plus sûr rempart de l’identité nationale. Vivante, de mieux en mieux décrite, de plus en plus enseignée, elle est le refuge de la tahitianité. La lettre à Poutaveri (4) de Louise Peltzer est un hymne vibrant à la gloire de la langue polynésienne: «Langue et peuple ne font qu’un, l’un et l’autre sont indissociables, les séparer serait un crime. Parmi toutes les oeuvres créées par les peuples dispersés à la surface de la terre, la plus belle, la plus grandiose, la plus intime, la plus noble, celle que chaque génération façonne inlassablement, c’est sa langue. La langue est un outil, un moyen de communication, disent certains, quelle gigantesque erreur! La langue d’un peuple, c’est son âme, son passé, son histoire et le ferment de son avenir» (267).  Ainsi, c’est dans sa langue, plus que dans son histoire, dans son passé, que réside le «génie» du peuple maohi. Etre locuteur natif se suffit à soi seul. Par la seule magie de la compétence linguistique s’effectue la communion avec l’âme maohi.

Plutôt que de rechercher leur identité dans une essence culturelle ou linguistique, certains écrivains ont préféré parler de «culture en formation». Flora Devatine s’interroge:

La Mémoire Polynésienne?
une création ou une recréation à réaliser à la suite de Taaroa, à la suite de Maui «le Civilisateur»: «une nouvelle Société, une Mémoire Vivante»
[…]
La création ou la culture en formation nécessite de nombreux essais et entraîne de nombreux échecs  («La Mémoire polynésienne…» 31)

Marius Raapoto, quant à lui, parle de «la seule culture authentique encore digne de ce nom» comme d’une «néo-culture, née du syncrétisme des valeurs de la tradition et de la modernité» (1, préface). Chantal Spitz évoque de son côté l’inconfort du métissage biologique et culturel pour conclure sur une note plus optimiste: «Vous êtes prisonniers des limites de votre univers. Nous sommes d’un autre monde, fait de deux univers opposés. C’est notre force et aussi notre faiblesse» (165).

Autre voie proposée par Chantal Spitz, pour échapper aux pièges de la quête identitaire, c’est celle de l’analyse politique de la situation contemporaine de la Polynésie. Elle s’y livre dans le seul épilogue de son roman, comme si cette analyse était marginale. Commençant par un double récit de création du monde, le roman s’achève sur la traduction française de l’hymne du parti indépendantiste polynésien. Bouleversée par la manne financière liée aux expérimentations nucléaires, la société tahitienne est selon l’auteur une société de plus en plus inégalitaire, où l’échec scolaire massif préserve les privilèges d’une élite politique et économique qui feint de demander toujours davantage d’autonomie pour les mêmes raisons.

Aussi différents soient-ils, les écrivains polynésiens s’accordent pourtant sur un élément: leur attachement viscéral à la terre de leur enfance. Et si être de quelque part consistait simplement à éprouver un bonheur inexplicable à respirer une odeur oubliée et ressuscitée, à sentir une qualité de l’air sur sa peau, à revoir une couleur sans égale, à écouter des bruits insignifiants pour tout autre ou encore à jouir d’un silence particulier? C’est ce que dit Chantal Spitz à travers ses personnages, Tematua en particulier qui pense que «les racines de l’amour finissent par mourir sans les racines de la Terre et qui rappelle à la jeune papaa tombée amoureuse des îles que «On n’est jamais heureux loin de sa Terre» (160, 166).  Dans l’oeuvre de Louise Peltzer revient toujours l’image bienheureusement obsédante d’ «une enfance à Huahine, une maison familiale pas très loin du Marae Anini dont la vue seule nous angoissait». Les textes de Michou Chaze sont tissés d’impressions et de sensations précises et uniques qui sont autant de liens mystérieux qui l’attachent à la Polynésie:

Tehara s’assoit à l’ombre du ora. Le vent du sud a tourné plus à l’est. À la surface de l’eau et du sable, il se fait plus doux.
Téhara lève les yeux. Entre les branches du ora, elle voit les nuages passer très vite. Au-dessus du ora, au-dessus des cocotiers, le vent glace le ciel du souffle frais de l’hiver tropical. (Vaï 22)

Ces quelques considérations démontrent, s’il en était besoin, que, à travers sa littérature, le peuple polynésien prend en main son destin. Dans le microcosme polynésien, la responsabilité de l’écrivain, sa capacité à prendre en charge les aspirations profondes de la société, à leur donner une existence objective, comme à en refléter les ambiguïtés et les blocages apparaissent plus clairement qu’ailleurs. Engagés, quasiment malgré eux, par une situation historique spécifique, ces écrivains préparent l’avenir, qu’ils veulent à l’image de ce qu’ils se sentent être, avec leurs contradictions et leur complexité.

Sylvie André
Université de la Polynésie Française


Notes:

1.  Saura, p. 52. Il continue: «La jeune génération d’apôtres du renouveau culturel maohi est principalement constituée de diplômés de l’université d’origines ethniques diverses. Beaucoup oeuvrent à leur retour de France au sein de l’association écologiste Ia Ora Te Natura, voire s’engagent dans le parti indépendantiste Ia Mana Te Nunaa, créé en 1975 dans la même mouvance». [retour au texte]

2. L’Académie tahitienne a pour but de sauvegarder, fixer, enrichir la langue, de favoriser la publication d’ouvrages rédigés ou traduits en tahitien et de promouvoir son enseignement. [retour au texte]

3. Chantal Spitz, L’Ile des rêves écrasés, p. 34  «alors, parce que depuis l’aube des temps, le verbe a toujours été l’expression de son peuple, Maevarua puise au fond de son âme des paroles à offrir à son fils, son sang et sa chair. Des paroles, musique d’amour qu’il pourra écouter dans sa mémoire quand le manque de sa terre lui sera trop douloureux. Des paroles choisies parmi les innombrables de leur langue pour faire vivre en lui ce monde qu’il s’apprête à quitter pour un lointain ailleurs».  [retour au texte]

4. Poutaveri est le nom polynésien de Bougainville qui a «découvert» Tahiti en 1768.  [retour au texte]


Oeuvres citées:

  • Chaze, Michou. Vai la rivière au ciel sans nuages. Papeete: Cobalt/ Tupuna/ Les Éditions de l’Après-midi, 1990.
  • Devatine, Flora. Vaitiare, Humeurs. Papeete: Polytram, 1980.
  • Devatine, Flora. « La mémoire polynésienne, une création ». La Mémoire polynésienne, l’apport de l’Autre, Actes du Colloque organisé par l’Association Racines. Papeete, 1992: 31-36 .
  • Devatine, Flora. Tergiversations et rêveries de l’écriture orale: Te Pahu a Hono’ura. Papeete: Au Vent des îles, 1998.
  • Hiro, Henri. « Henri Hiro » (choix de poèmes). Mana (Fiji) 7.1 (1982, numéro spécial sur la poésie tahitienne): 34-74.
  • Peltzer, Louise. Lettre à Poutaveri. Papeete: Scoop, 1995.
  • Raapoto, Marius. « Préface ». L’Ile des rêves écrasés de Chantal Spitz. (Papeete: Les Editions de la plage, 1991): 1-2.
  • Raoulx, Yannick. Délires.  Paris: La Pensée universelle, 1980.
  • Raoulx, Yannick. Pêle-mêle. Paris: La Pensée universelle, 1979.
  • Saura, Bruno. « L’Influence de Segalen et de Gauguin dans le renouveau culturel tahitien ». La Mémoire polynésienne, l’apport de l’autre. (Actes du colloque organisé par l’Association Racines, Paule Laudon, éd.). Papeete, 1992: 51-58.
  • Spitz, Chantal. L’Ile des rêves écrasés. Papeete: Les Éditions de la plage, 1991.

Cet essai de Sylvie André, « La Littérature polynésienne en français », est un résumé de son article publié pour la première fois dans Littératures postcoloniales et francophonie, sous la direction de Jean Bessière et J.M. Moura (Paris: Champion, 2001, pages 67-82). Il est reproduit sur Île en île avec la permission de Sylvie André.
© 2001 Sylvie André;  © 2002 Sylvie André et Île en île pour la version en ligne.


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mis en ligne : 9 septembre 2002 ; mis à jour : 2 janvier 2021