Louis-José Barbançon, 5 Questions pour Île en île


L’historien et essayiste Louis-José Barbançon répond aux 5 Questions pour Île en île.

Entretien de 29 minutes réalisé par Thomas C. Spear à Poindimié (Nouvelle-Calédonie), le 3 septembre 2009.

Notes de transcription (ci-dessous) : Anne Bihan.

Dossier présentant l’auteur sur Île en île : Louis-José Barbançon.

Notes techniques : vous entendrez parfois un soufflement de vent dans le microphone.

début – Mes influences
05:19 – Mon quartier
08:11 – Mon enfance
16:00 – Mon oeuvre
24:27 – L’insularité


Mes influences

Par rapport à des jeunes d’aujourd’hui, j’ai beaucoup lu. On lisait parce qu’en Nouvelle-Calédonie la télé est arrivée très, très tard. Moi, j’ai eu la télévision à la maison en 1968, j’avais 18 ans, donc j’avais déjà le bac. J’ai passé mon baccalauréat sans la télévision, d’ailleurs j’ai aussi passé mes révisions de baccalauréat à la lampe à pétrole, parce qu’on n’avait pas d’électricité à la maison dans l’endroit où j’habitais, à la Conception, tout près d’une tribu. On avait un groupe électrogène, il s’éteignait à dix heures du soir… S’il fallait réviser, on révisait à la lampe à pétrole.

Donc je suis d’un autre monde par rapport au monde d’aujourd’hui. Je dis ça sans nostalgie, je ne veux pas faire ancien combattant, mais c’était un autre monde, où forcément la lecture comptait beaucoup. Et la lecture de l’adolescence, c’est quand même celle qui marque une grande partie de votre vie.

« Mes lectures, c’était ce qu’on nous apprenait avec le Lagarde et Michard, l’éternel Lagarde et Michard qui était notre bible… D’abord, en Nouvelle-Calédonie on n’avait pas grand-chose d’autre. Donc mes lectures, c’est d’abord les classiques français, Corneille, Racine… »

On apprenait à réciter des tirades du Cid, des tirades de Phèdre ou de Polyeucte ; on lisait Molière… Je dévorais Victor Hugo à l’époque, et je crois que je pourrais encore aujourd’hui réciter une partie de « Booz endormi » et de la symphonie nuptiale qui termine « Booz endormi », ou « Waterloo !… », que j’apprenais par cœur et que l’on récitait.

Donc un enseignement français très classique, et ensuite des lectures de beaucoup d’auteurs américains, Hemingway, Steinbeck, tout Steinbeck, Erskine Caldwell. C’était mes lectures d’adolescence.

Mais ce que je voudrais dire aussi, c’est que je n’arrive pas à séparer ce monde du livre et de la lecture, des heures passées dans les cases kanak, avec la fumée et la parole, à écouter la parole des vieux ; ou sur les nattes avec les Wallisiens à écouter ce qu’ils racontaient ; ou autour d’une table avec le whisky ou la bière, à raconter des histoires orales, dites avec un accent caldoche à couper au tamioc, des histoires de chasse, des histoires de pêche.

« Je n’arrive pas à scinder, je suis à la fois héritier d’une culture française qui m’a été apprise par l’école, mais mon pays, les gens de mon pays, m’ont profondément marqué, imprégné de leurs récits, de leur culture orale, et en moi coexistent les deux. Je peux très bien aller dans un colloque international, sur un sujet très pointu, discuter avec des docteurs, puis revenir en Nouvelle-Calédonie, remettre mes claquettes ou marcher pieds nus, et aller poser ma senne pour attraper mes picots et mes mulets. J’ai besoin des deux, je ne suis pas l’un sans l’autre. »

J’ai énormément de mal à dissocier la lecture, l’écriture, et cette autre force de transmission culturelle qu’est l’oralité.

Mon quartier

Je vis à Nouméa… depuis 1865, l’époque où les premiers Barbançon ont débarqué dans cette ville de Nouméa qui s’appelait alors Port-de-France. Ma famille est une famille de citadins, c’est une famille qui n’a jamais eu de terre en brousse, c’est une famille dont le terroir est essentiellement la ville de Nouméa.

Nous sommes des gens du Sud et des gens de la ville, c’est-à-dire que dans ma famille, on était généralement fonctionnaire, ou agent de police, dans l’administration en tout cas. Nous ne sommes pas la famille traditionnelle calédonienne avec des troupeaux de bétail, des colons sur des champs, etc.

Il faut quand même nuancer un peu cela, car la ville de Nouméa au 19e siècle et même de mon enfance n’a rien à voir avec la ville d’aujourd’hui, qui est une véritable cité métropolitaine, avec des quartiers qui se sont étendus – la superficie de Nouméa aujourd’hui, c’est presque les vingt arrondissements de Paris. Mais Nouméa pendant une très longue période, c’est une ville qui avait encore un caractère rural important,

« J’ai souvenir d’un Nouméa de mon enfance où tout le monde avait un poulailler, un coq ; j’ai coutume de dire que j’ai su que Nouméa était devenue une grande ville le jour où je n’ai plus entendu les coqs chanter ; on avait interdit les poulaillers, on était passé à une autre dimension, véritablement urbaine. »

Là où j’habitais, c’est un quartier qui s’appelait le Mont-Vénus ; il donnait sur deux quartiers populaires qui avaient des noms américains, liés à la présence américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. L’un le Receiving, l’autre le Motor Pool. Et juste en face de chez moi – un beau quartier résidentiel aujourd’hui –, on rentrait encore le bétail. En plein Nouméa d’aujourd’hui. Et ça encore dans les années 1960.

« Ma famille comme moi-même, nous sommes profondément attachés à la ville de Nouméa. La ville de Nouméa, c’est notre terroir. »

Mon enfance

Ma petite enfance s’est déroulée d’abord dans le quartier traditionnel des Barbançon et des Morandeau – les deux noms de famille de mon père et de ma mère –, le Faubourg Blanchot, avant que l’on déménage vers le Mont-Vénus.

« Ma petite enfance a été marquée par une tragédie, qui est celle de la disparition de mon père dans un naufrage qui a été l’un des naufrages les plus importants de la marine de commerce française. »

Mon père était mécanicien sur un caboteur [La Monique] qui reliait les Îles Loyauté, sur la côte est de la Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, et le 31 juillet 1953 ce caboteur a disparu, avec 126 personnes à son bord, et donc je n’ai pas connu mon père, je n’ai de lui qu’une image et qu’un mythe.

« Le mythe, c’est en particulier celui de la France libre, de l’engagement de mon père avec le général de Gaulle… Il est parti à 18 ans sur un navire de guerre – il était mécanicien à bord de ce navire de guerre – avec beaucoup de compagnons de la Nouvelle-Calédonie ; ils avaient rejoint cette espérance et cette voix qui était le général de Gaulle. »

Ma petite enfance est marquée par cela ; puis ma mère s’est remariée et j’ai été élevé par ma mère et par celui que je considère comme mon père puisqu’il m’a élevé, qui était d’origine anglaise, et qui était venu travailler en Nouvelle-Calédonie.

Ma petite enfance est aussi marquée par ma grand-mère, celle qu’on appelait Mémé. Elle était veuve depuis 1936, elle était petite comme toutes nos grands-mères de l’époque, toujours habillée de gris ou de noir. J’ai le souvenir précis de sa voix, de ce qu’elle nous disait. Il y a des choses que j’ai gardées d’elle et que j’essaie de transmettre à mes enfants ; pas grand-chose parce qu’aujourd’hui les jeunes ne s’attachent plus aux traditions. Mais par exemple chez moi, en souvenir de ma grand-mère, je ne garde jamais le pain à l’envers. Lorsque le pain est à table, il ne faut pas qu’il soit sur le dos.

« J’ai le souvenir de ma grand-mère derrière moi, la phrase, « Ce pain, on ne l’a pas gagné sur le dos, on a travaillé pour l’avoir… Le pain, ça se respecte. » Ce sont des petites choses qui venaient des origines, à la fois corses et paysannes. »

La ville

Cette vie de l’époque, c’était une vie surtout en famille, avec les cousins, etc. C’était aussi une vie libre, les terrains vagues à Nouméa étaient extrêmement importants, on avait des terrains de jeu immenses… On n’avait pas beaucoup d’argent, mais je garde un souvenir de grande liberté, parce qu’on n’était pas nombreux et on se connaissait.

« Je garde le souvenir d’une ville où on ne fermait jamais les portes des maisons, des fenêtres, où on ne fermait pas les voitures. Ça aurait été insultant pour le voisin de partir et de fermer sa porte, ça voulait dire qu’on n’avait pas confiance entre nous. »

C’était un autre monde, je n’ai pas de nostalgie, mais c’est un monde que j’ai connu, et que je suis heureux d’avoir connu.

L’école

Quand mon père a disparu, j’étais très jeune, j’avais à peine trois ans, et je suis allé en classe tout de suite. Normalement, on attendait six ans pour aller à l’école, moi j’étais en classe dès l’âge de trois ans et demi.

« Ma maman n’avait pas d’argent pour prendre quelqu’un pour me garder. Elle travaillait comme institutrice chez les sœurs de St-Joseph-de-Cluny, je l’ai suivie en classe, ce qui fait que j‘ai su lire très, très tôt par rapport à tous mes camarades. »

C’est ce qui explique que j’ai toujours été en avance, en âge en tout cas si ce n’est en maturité… pendant toute ma scolarité, j’étais toujours le plus jeune, le plus petit dans la classe.

À chaque fois qu’on me demande aujourd’hui, dans les repas officiels, les colloques les congrès, de me présenter, donner les diplômes que l’on a, les études que l’on a faites, de quelle école on sort, j’ai souvent l’habitude de dire que j’ai appris à lire et à écrire avec les sœurs de St-Joseph-de-Cluny ; le reste est venu après. Je pense que ces premières années d’apprentissage de la lecture, de l’écriture restent des années fondamentales pour la suite.

L’Histoire

J’ai toujours su ce que je voulais faire de l’Histoire, je voulais être historien ; je n’étais pas très bon dans les autres matières, mais en Histoire j’ai toujours été le premier de la classe. J’étais passionné.

« J’ai presque orienté toutes mes études, toutes mes lectures autour de l’Histoire. Quand d’autres allaient jouer, moi je lisais le dictionnaire, et dans le dictionnaire, dans le Larousse, je lisais la partie des personnages célèbres. »

Je dévorais les livres de peinture… tout ce que je ne pouvais pas voir en Nouvelle-Calédonie… tous les grands peintres, les Impressionnistes, les peintres de la Renaissance.

« Je dévorais tout ce qui me faisait entrer dans un mode que je n’avais pas autour de moi. Évidemment, j’adore aussi le monde qui est autour de moi, mais ce monde-là était un monde rêvé, un monde mythique, un monde d’évasion que je n’ai pu rencontrer qu’en quittant la Nouvelle-Calédonie pour aller faire mes études à l’âge de 18 ans, car il n’y avait pas d’université en Nouvelle-Calédonie. Il fallait partir. »

Je suis parti en France, plus exactement à Aix-en-Provence, où j’ai fait des études d’Histoire.

Mon œuvre

Dans tout ce que j’ai pu écrire, il y a deux grands volets.

Le volet historique

« J’ai beaucoup écrit sur l’Histoire de la Nouvelle-Calédonie, en particulier sur l’un des sujets les plus difficiles, sur lequel personne ne voulait travailler, le sujet du bagne, des travaux forcés. »

J’ai travaillé près de vingt/vingt-cinq ans, soutenu une thèse de doctorat sur le sujet. Il en a été fait un livre, L’Archipel des forçats. La thèse s’appelait « Entre les chaînes et la terre », entre le fait d’être puni et ensuite mis à la terre pour être réhabilité, mais le titre n’était pas assez vendeur…

C’est le travail de toute une vie, qui vient de se concrétiser la semaine dernière par un documentaire-fiction de 93 minutes, dont je ne suis pas du tout le réalisateur, mais auquel j’ai collaboré longuement, et qui va s’appeler aussi L’Archipel des forçats.

Le reste de mes écrits historiques, textes, articles qui ne sont parfois publiés que sur internet, tourne autour de la déportation en France, française, à travers le monde.

Le volet politique

Il y a aussi beaucoup d’écrits liés à la politique. Je me suis engagé politiquement en revenant de mes études ; dans les années 80, j’ai participé grandement à mettre un gouvernement en Nouvelle-Calédonie avec à sa tête Jean-Marie Tjibaou.

Dans ce gouvernement, il y avait cinq Kanak et deux Calédoniens d’origine européenne. C’était un gouvernement où les indépendantistes étaient majoritaires, un gouvernement avec lequel nous avons fait beaucoup de réformes : réformes fiscales, création de l’impôt sur le revenu qui n’existait pas jusque-là ; réforme foncière ; de grandes réformes dans l’enseignement.

« C’est un gouvernement auquel je suis fier d’avoir participé, et je suis fier d’avoir participé à ce qu’a été Jean-Marie Tjibaou pour nous, c’est-à-dire l’exemple d’un homme d’État, d’un homme avec une profondeur et une épaisseur qu’on n’a pas retrouvées depuis. »

Évidemment, ces prises de position ont fait que dans la société calédonienne j’ai été, et je reste quelqu’un de marginal, même si ma voix est encore écoutée ou consultée.

Je reste aujourd’hui à la fois un observateur de la société, et quelquefois celui qui continue à dénoncer les inégalités qui peuvent encore exister ou tout ce qui reste encore à faire.

De cette expérience sont sortis deux livres, le premier s’est appelé Le Pays du non-dit qui a été en Nouvelle-Calédonie un gros succès de librairie ; depuis le titre est extrêmement repris par beaucoup de gens.

« Le non-dit, c’est évidemment le non-dit autour du bagne dont les gens ne voulaient pas parler, mais aussi le non-dit autour de tout ce qui n’allait pas et dont il ne fallait pas parler, comme si dans un pays de tradition orale très forte, tant chez les Kanak que chez les Calédoniens d’origine européenne, dire les choses, dire ce qui n’allait pas, cela le faisait exister, alors que c’est exactement le contraire, mais tant que les choses n’étaient pas dites, on avait l’impression que le mal n’existait pas. »

Celui qui dit les choses apparaissait un peu comme un imprécateur, alors ça a été une période assez difficile à vivre. Ceci dit, le livre s’est beaucoup vendu, et le lendemain de la sortie du livre le soleil s’est levé, et il a continué à se lever, et le ciel n’est pas tombé sur la tête, ni sur la mienne ni sur celle du pays.

Ce livre est sorti en 1992, on est dans un autre contexte, le pays parle beaucoup plus, j’aurais du mal aujourd’hui à intituler un livre Le pays du non-dit, ça n’aurait plus la même force, la même puissance.

Le deuxième livre, qui a été écrit en même temps, mais publié un peu plus tard, s’appelle La Terre du lézard. Je parle plus de ma famille, de notre présence en Nouvelle-Calédonie, mais également d’un personnage appelé Éloi Machoro, qui a été un combattant de la liberté, un indépendantiste qui a été tué en janvier 1985.

« J‘essaie de donner le regard d’un Calédonien d’origine européenne sur mon pays et sur mon peuple, sur ces événements qui ont été tragiques des deux côtés, et sur cette violence que l’on a traversée à ce moment-là ; sur cette situation qu’on appelle les Événements, mais qui en réalité était une guerre, une guerre qui ne veut pas dire son nom. »

Le reste de mes activités ? Je reste quelqu’un de l’oral, même si j’ai beaucoup écrit ; mais dans ce pays écrire un petit peu, c’est beaucoup écrire.

« Je reste quelqu’un qui aime l’oral. Je suis plus un homme de conférence, de contact avec le public, je crois beaucoup à l’oralité. Est-ce ma fréquentation depuis mon plus jeune âge du monde kanak, depuis mon enfance, je ne sais pas ? »

Je crois beaucoup en l’oralité dans ce pays, je crois beaucoup en la parole et lorsqu’on a choisi comme devise du pays – j’espère qu’elle sera prise officiellement –, Terre de parole, terre de partage, je me suis retrouvé complètement dans cette devise.

L’Insularité

Je crois que l’une des composantes essentielles pour moi, c’est d’être un insulaire. Je suis profondément un insulaire.

J’ai souvent l’habitude de dire : il n’y a pas d’historiens insulaires, il n’y a pas d’écrivains insulaires, il y a des bons ou des mauvais historiens, des bons ou des mauvais écrivains. Mais en revanche, il y a des insulaires historiens, il y a des insulaires écrivains, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. C’est-à-dire que par notre insularité nous apportons un regard différent, qui n’est ni supérieur à celui qui vient de l’extérieur, ni inférieur non plus ; qui est souvent complémentaire.

Nous avons des spécificités. Dans la recherche historique, nous avons des connaissances ataviques… nous sommes tout à fait à l’aise dans les liens de parenté, dans les parentèles, dans les familles, nous savons que tel nom vient de tel village ou de telle partie de la ville, etc.

Quand nous abordons un problème, nous avons des connaissances qui nous permettent d’apporter une vision, une appréhension différente du problème.

« On reproche souvent à l’historien des îles, de l’île, ce qu’on appelle la myopie insulaire, mais moi je réponds qu’on ne peut pas soigner la myopie insulaire par la presbytie continentale, ça ce n’est pas possible. »

Nous, insulaires, nous ne sommes pas là que pour regarder notre nombril, faire du nombrilisme ; nous sommes capables de monter sur la colline… en haut de la crête, lorsqu’on regarde la mer, on n’est pas obligés de voir que du bleu, on peut voir aussi le monde et porter un regard sur ce monde. Il n’y a pas de raison que ça n’appartienne qu’aux continentaux… Le fait de venir dans le pittoresque qu’est l’île pour l’explorer comme un laboratoire… je ne crois pas du tout en tout ça… je crois que nous portons aussi notre regard sur le monde.

L’insulaire pour moi, c’est quelqu’un qui sait profondément que le renouvellement des techniques, des pensées, va venir de l’extérieur. Il connaît les limites de son île, donc les limites de son art et de sa création ; il sait que l’évolution va forcément arriver d’ailleurs, et l’autre quand il arrive n’est pas rejeté par l’insulaire, il est observé. S’il s’adapte, il est adopté ; s’il ne s’adapte pas, il n’est pas adopté.

« L’insulaire est également quelqu’un qui porte en lui le syndrome du tsunami, c’est-à-dire l’angoisse de la vague, et en particulier de la vague de population qui va arriver, déferler, remettre en cause l’équilibre et l’harmonie de l’île ; car l’ile a besoin de l’harmonie, et a besoin de l’équilibre. »

Être insulaire responsable, être insulaire écrivain ou historien ou homme politique, c’est toujours être sur cette ligne de crête qui sépare le nécessaire renouvellement de l’indispensable équilibre ; c’est ça pour moi, être insulaire.


barbancon

Barbançon, Louis-José. « 5 Questions pour Île en île ».
Entretien, Poindimié (2009). 29 minutes. Île en île.
Mise en ligne sur YouTube le 8 juin 2013.
(Cette vidéo était disponible sur Dailymotion, du 16 novembre 2010 jusqu’au 13 octobre 2018.)
Entretien réalisé par Thomas C. Spear.
Caméra : Thomas C. Spear.
Notes de transcription : Anne Bihan.

© 2010 Île en île


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mis en ligne : 16 novembre 2010 ; mis à jour : 26 octobre 2020