Louis-Philippe Dalembert

Louis-Philippe Dalembert, photo © Daniel Mordzinski Gijon (Espagne), mai 2009

photo © Daniel Mordzinski
Gijon (Espagne), mai 2009

Louis-Philippe Dalembert est né le 8 décembre 1962 à Port-au-Prince (Haïti). Grand voyageur (les Amériques du Nord et du Sud, les Caraïbes, l’Afrique du Nord et l’Afrique noire, le Moyen-Orient, l’Europe), ses adresses se suivent et ne se ressemblent pas. Cet homme-tortue, ce vagabond comme il se définit lui-même, a vécu une dizaine d’années à Paris, où il a réalisé ses études universitaires et exercé la profession de journaliste. Séjourne une première fois à Rome en 1994/95, en tant que pensionnaire de la très convoitée Villa Médicis, ville où il aura vécu en tout six ans. Après un bref retour au pays natal (1996), un voyage de plusieurs mois dans les Andes l’aide à s’éloigner de la politique. Détenteur d’une bourse de résidence UNESCO-Aschberg, il séjourne longuement à Jérusalem, d’où il visite pour la seconde fois Israël, la Palestine, l’Egypte, la Jordanie, une partie du monde qui influence beaucoup sa poésie.

Dalembert élabore, aussi bien en poésie qu’en prose, une œuvre fortement marquée par les thématiques du vagabondage, concept qu’il préfère à celui de l’errance, et de l’enfance. Les deux thématiques semblent liées dans l’esprit de l’auteur pour qui on passe de l’enfance à l’âge adulte comme on émigre d’un pays à un autre. La thématique du vagabondage surtout est ainsi présente dès ses tout premiers livres; même si l’enfance n’est pas de reste. Une troisième thématique récurrente chez Dalembert: la Bible, mieux l’Ancien Testament, trace d’une éducation familiale très religieuse placée sous le signe du shabbat.

Louis-Philippe Dalembert est par ailleurs diplômé de l’Ecole normale supérieure de Port-au-Prince, diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme de Paris et auteur d’une thèse de doctorat en littérature comparée sur l’écrivain cubain Alejo Carpentier (université de Paris III-Sorbonne Nouvelle).


Oeuvres principales:

Romans:

  • Le Crayon du bon Dieu n’a pas de gomme. Paris: Stock, 1996; Paris: Le Serpent à Plumes (Motifs), 2004; Port-au-Prince: Presses Nationales d’Haïti, 2006.
  • L’Autre face de la mer. Paris: Stock 1998; Paris: Le Serpent à Plumes, 2005; Port-au-Prince: Presses Nationales d’Haïti, 2007; Port-au-Prince: C3 Éditions, 2014.
  • L’Île du bout des rêves. Paris: Bibliophane/Daniel Radford, 2003.
  • Rue du Faubourg Saint-Denis. Monaco: Du Rocher, 2005.
  • Les dieux voyagent la nuit. Monaco: Du Rocher, 2006; Port-au-Prince: Éditions des Presses Nationales, 2010; Port-au-Prince: C3 Éditions, 2014.
  • Epi oun jou konsa tèt Pastè Bab pati (en créole). Port-au-Prince: Éditions des Presses Nationales, 2008.
  • Noires blessures. Paris: Mercure, 2011; Port-au-Prince: Ami-Livre, 2012.
  • Ballade d’un amour inachevé. Paris: Mercure, 2013; Port-au-Prince: C3 Éditions, 2014.
  • Avant que les ombres s’effacent. Paris: Sabine Wespieser, 2017.
  • Mur Méditerranée. Paris: Sabine Wespieser, 2019.
  • Milwaukee Blues. Paris: Sabine Wespieser, 2021.

Récit:

  • Vodou! Un tambour pour les anges, récit. Photos de David Damoison, Préface de Laënnec Hurbon. Paris: Autrement, 2003.

Document:

  • Le roman de Cuba. Paris: Du Rocher, 2009.

Recueils de nouvelles:

  • Le Songe d’une photo d’enfance. Paris: Le Serpent à Plumes, 1993; Paris: Le Serpent à Plumes (Motifs), 2005.
  • Histoires d’amour impossibles… ou presque. Monaco: Le Rocher, 2007.
  • Les bas-fonds de la mémoire. Port-au-Prince: Société du Rhum Barbancourt, 2012.
  • Carrefour dangereux. Port-au-Prince: C3 Éditions, 2014.
  • Les Bas-Fonds de la Mémoire (nouvelle). Port-au-Prince: Legs Édition, 2018.

Nouvelles dans des ouvrages collectifs:

  • « Macaronade ».  Le Serpent à Plumes 15 (printemps 1992): 23-26. Également publié dans: Le Grand Cri caraïbe (collectif).  Paris: Serpent à Plumes, 1995: 91-110.
  • « La Dernière Bataille du général Pont-d’Avignon ». Vents et Marées (Ile de La Réunion) 4 (mai 1993): 96-99.
  • « Le Songe d’une photo d’enfance ». Passages (Paris) 58 (novembre 1993): 44-45.
  • « Personne ne bouge ». Revue de la Sorbonne Nouvelle. Paris, 1995.
  • « La Frontière ». l’Encrier renversé (Castres) 34 (printemps 1997): 62-65.
  • « Macaronade ». Od Haitija do Madagaskara: Antologija frankofone prie (collectif). Belgrade: Clio, 1997: 7-19.
  • « L’Étoile de Santiago ». À peine plus qu’un cyclone aux Antilles (collectif). Rochefort: Balcon sur l’Atlantique/Le temps qu’il fait, 1998: 95-103.
  • « Les Intouchables ». Les Chaînes de l’Esclavage (collectif). Paris: Florent-Massot, 1998: 135-149; Île en île, 2000; Dernières nouvelles du colonialisme (collectif). La Roque d’Anthéron: Vents d’ailleurs, 2006: 25-47.
  • « Liens de sang ». Le Serpent à Plumes 30 (1996): 17-20. Également publié dans: Passerelles (Thionville) 18-19 (hiver 1999): 73-78.
  • « Histoire de danse et de pluie ». Calabash (New York) 1.1 (September 2000): 1-10.
  • « Le jour où j’ai pleuré ». Île en île, 2003; La Nouvelle Revue Française 576 (janvier 2006): 202-214.
  • « Liens de sang ». Riveneuve Continents 4 (printemps 2006): 207-215.
  • « Les bas-fonds de la mémoire ». Riveneuve Continents 5 (automne 2007): 303-311.
  • « Carrefours dangereux ». Haiti noir. Textes présentés par Edwidge Danticat. Paris: Asphalte, 2012: 176-195.
  • « Le dernier tango de l’enfance ». Une enfance haïtienne. Textes recueillis par Guy Régis Jr. Paris: Gallimard: 2017: 23-39.
  • « Lettre à Alex ». …des hommes et des ombres. Textes réunis et présentés par Dieulermesson Petit Frère. Port-au-Prince: Legs Édition, 2018: 51-55.

Poésie:

  • Evangile pour les miens. Port-au-Prince: Choucoune, 1982.
  • Et le soleil se souvient (suivi de) Pages cendres et palmes d’aube. Paris: L’Harmattan, 1989.
  • Ces îles de plein sel et autres poèmes. Ivry-Sur-Seine: Silex/Nouvelles du Sud, 2000.
  • Poème pour accompagner l’absence. Montréal: Mémoire d’encrier, 2005.
  • En marche sur la terre. Paris: Bruno Doucey, 2017.
  • Cantique du balbutiement. Paris: Bruno Doucey, 2020.

Poésie dans des ouvrages collectifs:

  • Du temps et d’autres nostalgies. Les Cahiers de la Villa Médicis 9.1 (1995): 24-38.
  • Ces îles de plein selVwa (La Chaux-de-Fonds) 24 (1996): 151-171.
  • Dieci poesie (Errance). Quaderni di via Montereale (Pordenone) 4 (2000).
  • « Poème pour accompagner l’absence ». Revi Kiltir Kreol (Maurice) 4 (October 2004): 60-68.
  • « Sarajevo hormis son poète ». Prosopopées urbaines, Anthologie poétique d’inédits. Suzanne Dracius, éd. Fort-de-France: Desnel, 2006: 31-33.
  • Cinq poèmes. Anthologie de poésie haïtienne contemporaine, dirigée et présentée par James Noël. Paris: Points, 2015: 209-22.

Enregistrements sonores:

  • « Caraïblues ». RFI, août 1991.

Articles sélectionnés:

  • « René Depestre opine sur la situation en Haïti ».  Le Courrier, Port-au-Prince (16-23 mai 1986): 6-9.
  • « Haïti, l’île de tous ses rêves ». Politis (Paris) 39 (1988): 44-45.  (Sur René Depestre).
  • « La Génération parricide ». Passages (Paris) (1992): 63. (Sur Patrick Chamoiseau).
  • « Le Mal qui nous habite ». Passages (février 1993): 7-9. (Entretien avec Julia Kristeva).
  • « Une affaire d’honneur ». Passages 55 (mai 1993): 60.  (Sur Gabriel García Márquez).
  • « Le Salaud sublime ».  Passages 54 (mars 1993): 67. (Sur Borges).
  • « Vol au-dessus des vagues ». Passages 59 (1993): 74-75. (Sur Amin Maalouf).
  • « Contre l’absolu identitaire ». Passages 60 (1994): 10-14. (Entretien avec Edouard Glissant).
  • « L’Afrique du Sud sans nostalgie ». Passages 60 (1994): 79. (Sur Breyton Breytenbach).
  • « L’Amérique enterrée ». Passages 62 (juin 1994): 70.  (Sur Carlos Fuentes).
  • « Les Bas-fonds de la vie ». Passages 64 (octobre 1994): 56. (Sur Juan Carlos Onetti).
  • « Sur Jorge Semprun ». Passages 66 (décembre 1994): 61.
  • « Postface ». Cabrera, Lydia. Bregantino Bregantin (suivi de) Davi-yé-yé et Dabé; Le fils du bélier (Francis de Miomandre, trad.). Paris: Mercure de France, 1995: 54-59.
  • « Habiter la langue ». Dialogues 48-49 (décembre 1996) 38-39.
  • « René Depestre au détour de ses rêves ». Notre-Librairie 133 (1998): 136-143.
  • « Exil et Diaspora: une littérature en migration ». Notre-Librairie 133 (1998): 40-45.
  • « Le real maravilloso d’Alejo Carpentier ». Formes et imaginaire du roman. (Textes réunis par Jean Bessière et Daniel-Henri Pageaux.) Paris: Honoré Champion, 1998: 135-148.
  • « L’homme qui ne voulait pas être changé en statue de sel ». Notre-Librairie 138-139 (2000): 6-11. (Sur Dany Laferrière).
  • « Préface ». Fignolé, Jean-Claude. Les Possédés de la pleine lune (Maurizio Ferrara, trad.) Rome: Edizioni Lavoro, 2000: vii-xiii.
  • « Préface ». Dusseck, Micheline. Echi del Caribe (Barbara Bertoni, trad.)  Rome: Edizioni Lavoro, 2000:  vii-xviii.
  • « Escribir en Haiti » (article tiré d’une interview accordée à Monica Blondi). Lateral (Barcelona) 98 (février 2003): 32-33.
  • « Une montagne en cache toujours une autre ». Mon Roumain à moi. Port-au-Prince: Presses Nationales d’Haïti, 2007: 285-91.
  • « So Shocking! » Une journée haïtienne, textes réunis par Thomas C. Spear. Montréal: Mémoire d’encrier / Paris: Présence africaine, 2007: 35-38; Montréal: CIDIHCA, 2020: 41-44.
  • « Une histoire… haïtienne ». En amour avec Marie, collectif (dirigé par Emmelie Prophète). Port-au-Prince: L’Imprimeur II, 2016: 42-48.

Direction d’ouvrages:

  • I Caraibi prima di Cristoforo Colombo: la Cultura del popolo Taíno (in collaborazione con Carlo Nobili e Daniela Zanin). Rome: Istituto Italo-Latino Americano, 1998.
  • Haiti attraverso la sua letteratura. Rome: Istituto Italo-Latino Americano, 2000.
  • « La Méditerranée Caraïbe ». Passerelles 21 (automne-hiver 2000). Numéro spécial de la revue (Thionville, France), consacré à 35 auteurs et critiques de la Caraïbe francophone, hispanophone et anglophone, dont Chamoiseau, Condé, Confiant, Danticat, Depestre, W. Harris, Laferrière, E. Manet, Métellus, E. Nunez, Ollivier, Phelps, C. Phillips, Z. Valdés.
  • Les Peintres du vodou – I pittori del vudù. Catalogue bilingue de l’exposition du même nom. Rome: Istituto Italo-Latino Americano/Edizioni Diagonale, 2001.
  • Haïti, une traversée littéraire (avec Lyonel Trouillot). Paris: Culturesfrance / Philippe Rey, 2010.

Travaux universitaires:

  • « La Représentation du vaudou dans l’oeuvre de René Depestre ». Mémoire de maîtrise en Littérature Générale et Comparée sous la direction du Prof. Daniel-Henri Pageaux; Université Paris III – Sorbonne Nouvelle: 1988.
  • « Lo real maravilloso et le réalisme merveilleux ». Mémoire de DEA en Littérature Générale et Comparée sous la direction du Prof. Daniel-Henri Pageaux; Université Paris III – Sorbonne Nouvelle: 1989.
  • « La représentation de l’Autre: le Noir dans l’oeuvre de Alejo Carpentier ». Thèse de Doctorat de IIIe cycle en Littérature Générale et Comparée sous la direction du Prof. Daniel-Henri Pageaux; Université Paris III – Sorbonne Nouvelle: 1996.

Prix et distinctions littéraires:

  • 1987     Grand prix de poésie de la Ville d’Angers pour le recueil Et le soleil se souvient (sur manuscrit).
  • 1997     Écrivain résident à Mishkenot Sha’ananim, Jérusalem. Bourse Unesco/Aschberg.
  • 1994-1995     Pensionnaire de la Villa Médicis à Rome.
  • 1998     Bourse Poncetton de la Société des Gens de Lettres, pour L’Autre face de la mer.
  • 1999     Prix RFO du Livre, pour L’Autre face de la mer.
  • 2008     Prix Casa de las Américas, pour Les dieux voyagent la nuit.
  • 2010     Chevalier des Arts et des Lettres de la France
  • 2011     Bourse Barbancourt.
  • 2013     Prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres, pour Ballade d’un amour inachevé.
  • 2014     Prix de l’Algue d’Or, pour Ballade d’un amour inachevé.
  • 2017     Prix du livre France Bleu/Page des libraires, pour Avant que les ombres s’effacent.
  • 2017     Prix Orange, pour Avant que les ombres s’effacent.
  • 2019     Prix de la langue française (de l’Académie française et la ville de Brive), pour Mur Méditerranée.
  • 2021     Écrivain en résidence au Centre d’écriture et de rhétorique, Université Science Po (Paris).
  • 2021     Prix François Coppée de l’Académie française, pour Cantique du balbutiement.

Sur l’oeuvre de Louis-Philippe Dalembert

Ouvrage collectif:

  • Louis-Philippe Dalembert; entre vagabondage et humanisme. Sous la direction de Daniel-Henri Pageaux. Paris: L’Harmattan, 2018. Essais par : Étienne Achille, Emanuela Cacchioli, Yves Chemla, Gaëlle Cooreman, Odile Gannier, Marcelo Marinho, Daniel-Henri Pageaux, Alba Pessini, Stève Puig, Hugues Saint-Fort, Jean-Marie Théodat et Alessa Vignoli.

Essais:

  • Blondi, Monica. « Le Songe d’une photo d’enfance di Louis-Philippe Dalembert, traduzione e commento. » Mémoire de maîtrise sous la direction de Françoise Bonali Fiquet et Alba Pessini. Università degli Studi di Parma, Facoltà di Letteratura e Filosofia, Année Académique 2001-2002.
  • Blondi, Monica. « Di tartarughe erranti ». Nigrizia 2 (février 2004): 63-65.
  • Blondi. Monica. « Louis-Philippe Dalembert: il sogno di un’infanzia haitiana ». Palazzo Sanvitale (Voci dei Caraibi – Gli scrittori francofoni d’oltremare), 12 (2004): 71-77.
  • Cacchioli, Emanuela. « Départs volontaires, faux-départs, retours impossibles dans l’œuvre de Louis-Philippe Dalembert ». Convergences francophones 1.2 (2014): 34-47.
  • Chemla, Yves. « Le Crayon du bon Dieu n’a pas de gomme de Louis-Philippe Dalembert ». Pour Haïti. Paris, 1996.
  • Dumas, Pierre-Raymond. « Louis-Philippe Dalembert. » Panorama de la littérature haïtienne de la diaspora, anthologie et critique. Port-au-Prince: L’Imprimeur II, 2000: 138-140.
  • Famin, Victoria. « L’autre face de la mer de Louis-Philippe Dalembert ou les récits de la dualité caribéenne ». Écrits d’Haïti: Perspectives sur la littérature haïtienne contemporaine (1986-2006). Nadève Ménard, éd. Paris: Karthala, 2011: 177-188.
  • Florent, Françoise. Découvrir Haïti à travers ses écrivains. Romans, contes, nouvelles, articles, essais… (recueil de textes). Bruxelles: Echanges et Synergie, Bruxelles, 2000.
  • Gannier, Odile. « Texte et contexte : les lectures plurielles de L’Autre Face de la mer de Louis-Philippe Dalembert et The Farming of Bones d’Edwidge Danticat ». La Lecture littéraire (Université de Reims) 10 (2009): 83-97.
  • Ghinelli, Paola. Archipels littéraires. Entretiens avec Chamoiseau, Condé, Confiant, Brival, Maximin, Laferrière, Pineau, Dalembert, Agnant. Montréal: Mémoire d’encrier, 2005: 123-140.
  • Gyssels, Kathleen et Cooreman Gaëlle. « Faux-bourg Rue de Saint-Denis : Entretien avec L.P. Dalembert ». Il Tolomeo 1 (2008): 98-106.
  • Gyssels, Kathleen. « ‘Jubanidad’ dans Avant que les ombres s’effacent de Louis-Philippe Dalembert ». French Studies in Southern Africa 50 (October 2020): 38-59.
  • Hoyet, Marie-José. « Le songe haïtien de Louis-Philippe Dalembert ». Bérénice 2.5 (juillet 1994): 294-299.
  • Léonidas, Jean-Robert. « Le Crayon du Bon Dieu n’a pas de gomme ». Haïti-Progrès 14.39 (8-14 décembre 1996): 13.
  • Magnier, Bernard. « Le Serpent à Plumes fait sa mue ».  Jeune-Afrique 1716 (25 novembre-1er décembre 1993): 60.
  • Manet, Eduardo. « Le Crayon du Bon Dieu n’a pas de gomme ». Page des libraires (février-mars 1997).
  • Parisse, Giovanna. « La matita del Buon Dio non ha la gomma ». Palaver 10 (1997-98): 169-171.
  • Pessini, Alba. « Faustino a Salbunda ». Indice, avril 1998.
  • Pessini, Alba. « Louis-Philippe Dalembert, une enfance à Salbounda ». Villes d’îles et villes d’exil (Alba Pessini, éd.) Parma: Dipartimento di Lingue e Letterature Straniere, Facoltà di lettere e filosofia, 2002: 165-193.
  • Pessini, Elena. « Ces îles de plein sel et autres poèmes ». Studi Francesi (Torino) 45.133 (gennaio-aprile 2001): 196-197.
  • Petit Frère, Dieulermesson, « L’écriture m’aide à rassembler mes idées » (entrevue). Legs et Littérature 9 (janvier-juillet 2017): 207-213.
  • Puig, Steve. « Quelques romans de l’exil post-duvaliéristes: le retour impossible ». Journal of Haitian Studies 11.1 (Spring 2005): 57-72.
  • Puig, Stève. « Rue du Faubourg Saint-Denis de Louis-Philippe Dalembert: une émancipation littéraire? » Nouvelles Francographies 1.1 (septembre 2007): 189-204.
  • Puig, Stève. « D’île en île: la présence de Cuba dans l’œuvre de Louis-Philippe Dalembert ». Horizons multiples de l’écriture haïtienne contemporaine, sous la direction de Joubert Satyre. Montréal: CIDIHCA, 2017: 115-132.
  • Rebuffini, Emanuele. « Il lustrascarpe Faustino ricerca la sua infanzia ». Il Nostro Tempo (Rome) 10 (15 mars 1998).
  • Riviello, Lidia. « Libro aperto. Haiti, fortezza di fuoco e miseria ». Avvenimenti. Roma (19 juillet 1998): 64-65.
  • Théodat, Jean-Marie. « Autogéographie du Faubourg ». Écrits d’Haïti: Perspectives sur la littérature haïtienne contemporaine (1986-2006). Nadève Ménard, éd. Paris: Karthala, 2011: 323-336.
  • Villata, Adriano. « La matita del Buon Dio non ha la gomma ». Verso l’Arte  (Roma) (février 1998): 12.
  • Waberi, Abdourahman A. « Le Temps et l’exil ». Le Monde diplomatique (décembre 1993): 30.
  • Wylie, Hal. « Le Songe d’une photo d’enfance ». World Literature Today 68.3 (Summer1994): 620.
  • Wylie, Hal. « Le Crayon du Bon Dieu n’a pas de gomme ». World Literature Today 7.4 (Autumn 1997): 850-51.

Traductions:

på Dansk:

  • « Macaronade. »  Rosita. Noveller og digte fra Haiti. Trad. Ingegerd Nissen Petersen. Copenhagen: Udkommer, 2002.

auf Deutsch:

  • Die Insel am Ende der Träume. Trad. Peter Trier. Trier (Trèves, Allemagne): Litradukt, 2007.
  • Gottes Bleistift hat keinen Radiergummi. Trad. Peter Trier. Trier: Litradukt, 2007.
  • Jenseits der See. Trad. Peter Trier. Trier: Litradukt, 2008.
  • Die Götter reisen in der Nacht. Trad. Bernadette Ott. Trier: Litradukt, 2016.

in English:

  • « The Story of Dance and Rain ». (« Histoire de danse et de pluie »). Trad. Anne M. François. Calabash (New York) 1.1 (Septembre 2000): 1-10.
  • « Dangerous Crossroads ». Nicole Ball, trad. Haiti Noir. Edwidge Danticat, éd. New York: Akashic, 2011: 192-210.
  • The Other Side of the Sea. Trad. Robert H. McCormick Jr., Foreward Edwidge Danticat. Charlottesville: University of Virginia Press, 2014.

en español:

  • El lápiz del buen Dios no tiene goma. Trad. Manuel Serrat Crespo. Madrid: Ediciones del Bronce, 2002.
  • La otra cara del mar. Trad. Manuel Serrat Crespo. Barcelona: Ediciones del Cobre, Barcelona, 2004.
  • Los dioses viajan de noche. Trad. Lourdes Arencibia. La Habana: Casa de las Américas, 2009.

in italiano:

  • La matita del Buon Dio non ha la gomma. Trad. Maurizio Ferrara. Roma: Edizioni Lavoro, 1997.
  • Dieci poesie (Errance). Trad. Maria Pia De Paulis. Quaderni di via Montereale (Pordenone), 4 (2000).
  • « Frontiere Proibite » (« Frontières Interdites ») et « Caraiblues ». Trad. Monica Blondi. Palazzo Sanvitale (numéro spécial, Voci dei Caraibi – Gli scrittori francofoni d’oltremare) 12 (2004): 79-91, 93-109; « Frontiere Proibite » (paru également dans) The Agronomist. DVD con libro (L’Isola d’acqua, a cura di Danilo Manera. Collana: Real Cinema) : 83-93. Milano: Giangiacomo Feltrinelli Editore, 2005.
  • Ballata di un amore incompiuto. Trad. Francesco Bruno. Milano: Frassinelli, 2014.

em português:

  • O Lápis do bom Deus não tem borracha. Trad. Marcelo Marinho e Fernanda Giglio. Campo Grande-MS: Letra Livre Editora, 2010.

In Serbo:

  • « Macaronade ». Trad. Vesna Cakeljic. Od Haitija do Madagaskara: Antologija frankofone prie (collectif). Belgrade: Clio, 1997: 7-19.

Liens:

sur Île en île:

ailleurs sur le web – textes de Louis-Philippe Dalembert:

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mis en ligne : 21 décembre 2000 ; mis à jour : 22 août 2021